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Accueil - - Cap sur Groix en kayak !
France - Bretagne

Cap sur Groix en kayak !

Au départ de Ploemeur, vous partez en kayak à la découverte des côtes de l'île de Groix, une petite île toute en beauté qui offre une diversité étonnante. Ses falaises dont le découpage témoigne des assauts hivernaux de la mer contrastent avec ses plages abritées qui invitent à la baignade. Vous serez séduit par ces deux jours en autonomie, au rythme des marées, et profiterez de cet environnement exceptionnel jusqu'au soir le temps d'une nuit sur la plage... Magique !
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Rendez-vous à 9h30 sur la plage de l’Anse du Stole à Ploemeur. Votre guide vous présentera les différents thèmes du séjour et vous préparerez ensemble la randonnée en suivant ses conseils (chargement des kayaks). 4 milles nautiques nous séparent de l’île de Groix. Après 1h30 de traversée, nous longeons les falaises de la réserve ornithologique qui s’étend de Beg Melen à Pen Men. De nombreux oiseaux nous surplombent. Parmi les goélands et cormorans se cachent des oiseaux plus rares comme les tadornes ou les pingouins Torda. Ces falaises regorgent aussi de pouces-pieds : ces petits crustacés très prisés en Espagne et au Portugal dont la cueillette est interdite à Groix. Nous ferons une halte pique-nique dans la crique de Port Saint-Nicolas, premier abri que nous offre la côte sud. L’après-midi, une courte navigation nous attend jusqu’au lieu de bivouac situé à proximité de la réserve naturelle nationale François Le Bail, connue dans le monde entier, pour son univers surprenant de glaucophanes, grenats et schistes verts.

Environ 4h de kayak.
Aujourd’hui, nous voguons le long de cette réserve minéralogique et géologique unique en passant la pointe des Chats et son phare. Nous arriverons dans un lieu non moins célèbre : la plage des Grands Sables qui doit sa réputation à sa forme convexe si particulière. Puis, nous débarquerons à Port-Tudy, le port principal de l'île. Le thon qui a remplacé le coq sur son clocher rappelle qu’il était autrefois le premier port thonier de France. Nous y ferons escale pour prendre un verre et faire un point météo avant la traversée du retour. Ce sont les horaires de marées qui détermineront l’heure de notre retour à Ploemeur.

Environ 3h de kayak.
Niveau physique et preparation
On sera combien
Suivez le guide
On se deplace comment sur place
NB
Pourboires
Petit equipement personnel
Us et coutumes
On dort ou
Niveau physique et preparation
NIVEAU
Niveau dynamique +. Nous ferons en moyenne 4 heures de kayak par jour, entrecoupées de balades à pied nous permettant de découvrir les richesses culturelles et naturelles de l'îles.

Il est impératif d’être à l’aise dans l’eau et il est nécessaire d’être en bonne condition physique : si ce n’est déjà une expérience du kayak, au minimum une activité physique régulière.
N’hésitez-pas à nous contacter pour toutes questions complémentaires.
On sera combien
Les groupes sont composés de 5 à 8 personnes.
Suivez le guide
Guide local breveté d'état de kayak de mer.
On se deplace comment sur place
LES KAYAKS
Les kayaks comprennent des monoplaces et biplaces (PH, Valley, Prijon, Boreal design) dans lesquels toutes les affaires seront embarquées afin de naviguer en complète autonomie, nous fournissons également des sacs étanches. Cependant, il est nécessaire de prévoir des sacs étanches adaptés à votre matériel photo, ainsi que des sacs poubelles. Nous fournissons des sacs étanches pour votre matériel, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une « déchirure », les sacs poubelles sont une protection supplémentaire. De même, ils vous seront utiles pour vos déchets personnels. Même si les compartiments étanches des kayaks sont importants, ne prendre que le strict nécessaire. Les affaires volumineuses (linge, duvet, tente et matelas) seront placées dans les extrémités des bateaux (pointes avant et arrière), les objets lourds et denses (conserves, eau) contre les cloisons des cockpits.

LA MER
Afin de profiter au mieux des courants, les horaires de navigation dépendront des horaires de marée.
NB
Les durées de navigation approximatives tiennent comptent du découpage de la côte : on passe plus de temps le long d'une côte rocheuse à entrer dans toutes les criques qu'à longer une plage de sable. Par ailleurs les étapes les plus courtes seront allongées par des temps d'apprentissage ou des balades pédestres. Les distances parcourues sont adaptées pour laisser la place à la découverte et à l'apprentissage technique.

IMPORTANT ITINÉRAIRE ET MÉTÉO :
L'activité sera soumise aux conditions météorologiques : houle et vent. Pour des raisons de sécurité évidentes, le guide local sera libre de modifier le programme et ce sans préavis.
Pourboires
Nous vous recommandons un montant 5€ par participant. Ce sont des règles de savoir-vivre évidentes mais il ne nous paraît pas inutile de vous les rappeler. Toutefois, il est important de considérer que le pourboire, demeurant facultatif (n’étant pas une partie du salaire), doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction du travail et des petites attentions de l'équipe locale.
Petit equipement personnel
. Lunettes de soleil [préciser le cas échéant]
. Gourde isotherme et eau (1 L min.)
. Lampe de poche et/ou lampe frontale (étanche le cas échéant)
. Crème solaire haute protection
. Briquet pour brûler vos détritus
. Couteau pliant
. Nécessaire de toilette (produits biodégradables de préférence)
. Papier de toilette (biodégradable si possible)
. Serviette de toilette à séchage rapide
. Protections auditives anti-bruit
. Chapeau ou casquette couvrante sur le cou
. Adaptateur de prise électrique
Us et coutumes
Coiffes et costumes

Coiffes et costumes d'autrefois constituent le signe de reconnaissance sociologique de la Bretagne. Ne remontant qu'au XVIe siècle, les origines du costume breton sont relativement récentes. En supprimant les lois somptuaires, la Révolution française adopta le style « sans-culotte », une marque vestimentaire synonyme de république. Mais dans les campagnes bretonnes, alors que les seigneurs banalisaient de force leurs habits, les paysans fiers de leur liberté gagnée saisirent le droit de s'habiller mieux (reprenant les usages de la noblesse de l'Ancien Régime) pour paraître élégants et afficher une noble fierté.

On recense habituellement 66 modes bretonnes différentes, ce qui signifie 66 costumes et coiffes, qui représentaient des communautés aux personnalités différentes (à l’échelle d’un pays ou d’une paroisse). Chaque coiffe portait un nom particulier. Chacune avait un aspect particulier et une forme originale.

Chaque costume montrait un signe extérieur de richesse, quel que soit le degré de fortune de son propriétaire. ! Pour les hommes, la forme du chapeau breton, le volume du bragou-braz (culotte bouffante), la largeur du velours, la longueur des galons, l'éclat du plastron avaient une grande importance. Pour les femmes, l'élégance de la broderie, les motifs de la dentelle, la finesse des ornementations et des tissus, tout était porteur de sens et preuve de prestance.

On ne sortait son costume des armoires familiales et on ne revêtait la coiffe qu'aux grandes occasions professionnelles ou solennelles : marchés, foires, mariages, deuils, fêtes ou pardons. Le costume et la coiffe révélaient de nombreuses informations identitaires : élément d'appartenance géographique, marque de réussite économique, enseigne sociale, blason de dignité et d'orgueil.

Les modes vestimentaires paysannes bretonnes ont commencé à décliner en 1914, au profit des habits citadins. Seules quelques très vieilles femmes de la région de Plougastel-Daoulas (Finistère) et du pays bigouden (Finistère) les arborent encore. Les cercles celtiques les ressortent à l'occasion des fêtes bretonnes, des pardons et des nombreuses manifestations culturelles qui rythment et animent l'été breton. Vous pourrez alors admirer les coiffes et les costumes. Et si l'image de la Bigoudène est très répandue, c'est que, outre l'aspect spectaculaire de la coiffe, cette mode a perduré dans le pays bigouden plus longtemps qu'ailleurs. En tout cas, ne vous attendez pas à croiser des Bretons en costume à tous les coins de rue, vous aurez plus de chances d'en voir dans les festoù-noz.

De cette vieille tradition vestimentaire bretonne, un seul vêtement (qui n'était pas un habit de fête) est parfois encore porté, même par des jeunes des grandes villes françaises : c'est le kab an aod de Kerlouan (Finistère Nord), plus connu sous le nom de kabig, avec sa grosse toile, sa large capuche et ses boutons effilés en corne de vache !

Musique bretonne

Danse et fest-noz

La grande révolution s'opère dans les années 1960, avec le regain d'intérêt pour la musique et les instruments traditionnels. L'autre phénomène fondamental est l'urbanisation du fest-noz, qui a été synonyme, pour une fois, de promotion et d'enrichissement.

Ce qui frappe la première fois que l'on se rend à un fest-noz, c'est tout d'abord son côté collectif et multigénérationnel. C'est ensuite son caractère gai et vivant. Bien sûr, on ne danse plus à un fest-noz comme il y a 100 ans, les pas et la technique même ont évolué, accompagnant en cela la musique : la danse s'est faite plus sensuelle, plus légère et a su conquérir un nouveau public. Sans perdre une once de son âme, car elle est restée, comme autrefois, une danse collective avant tout : on danse en chaîne, soudés les uns aux autres.

Le fest-noz a été inscrit au Patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2012 !

La nouvelle musique pop bretonne

Les créateurs de la nouvelle musique pop bretonne sont nombreux ; depuis la fin des années 1990, ils brillent par leur imagination et leur inventivité.

Depuis les années 2000, quelques nouveaux noms apparaissent dans l'univers musical breton. Ces jeunes auteurs et musiciens enracinés dans la tradition parviennent à renouveler le style musical breton en l'associant à d'autres styles musicaux venus de tous les horizons.

Emblèmes et symboles bretons

Le drapeau breton

Le fameux Gwenn ha du (« blanc et noir »). Créé en 1923 par Morvan Marchal, fondateur et militant du mouvement nationaliste Breizh Atao, il fut déclaré drapeau national breton en 1927 au premier congrès du parti autonomiste breton.
Ses cinq bandes noires représentent les évêchés de haute Bretagne (parlant le français) et ses quatre bandes blanches les évêchés de basse Bretagne (parlant le breton). Le quart gauche est occupé par 11 mouchetures d'hermines. Différentes interprétations accompagnent ce nombre 11 : il rappellerait les 11 ducs ou duchesses qui furent à la tête de la Bretagne ; il pourrait aussi correspondre au nombre de lettres du « slogan » Breizh Dieub (« Bretagne Libre »).
Le nombre de mouchetures d'hermine n'aurait en fait pas de signification, contrairement au nombre d'étoiles du drapeau américain. La tradition veut que l’on porte ce drapeau droit au-dessus de la tête.

Le premier drapeau breton date de la troisième croisade (1189), lorsqu’il fut décidé de distinguer les croisés selon leur nationalité. Les Bretons se battaient sous une bannière ornée d’une croix noire sur fond blanc.
Au XIIIe siècle, apparut le drapeau ducal blanc entièrement « tapissé » d’hermines noires. Plus tard, croix et hermines furent mêlées sur les bannières.
À la fin du XIXe siècle, le drapeau à hermines sur fond blanc refit surface en même temps qu’un certain renouveau identitaire breton. Pour plusieurs raisons, notamment son aspect un peu moyenâgeux et sa ressemblance avec le drapeau royaliste français (fleurs de lys sur fond blanc), il ne convenait pas aux militants, en majorité républicains.
Le Gwenn ha du de Morvan Marchal allait rallier la majorité des suffrages, représentant bien la géographie bretonne (avec la symbolique des bandes), conservant les couleurs de base de la Bretagne et l’incontournable hermine.

Le triskèle (ou le triskell)

Outre le drapeau, c'est, avec l'hermine, le symbole le plus répandu en Bretagne. Sorte de croix formée de trois branches en spirales réunies par un triangle auquel elles donnent un sens giratoire. Ces branches représenteraient les trois éléments : l'eau, le feu et la terre.
D'abord utilisé comme motif décoratif par les Celtes, le triskèle fut repris à partir de la fin du Moyen Âge dans l'art religieux et l'ornement du mobilier rustique. Au cours du XXe siècle, le triskèle a souvent pris une connotation nationale, de nombreux partis politiques et mouvements druidiques le choisissant pour emblème. C'est aussi l'un des motifs favoris des créateurs de bijoux de Bretagne (bagues et pendentifs en particuclier).

L'hermine

L'hermine est devenue emblème de la Bretagne au début du XIIe siècle grâce au mariage d'Alix, héritière du duché de Bretagne, et de Pierre de Dreux, dit « Mauclerc », un duc capétien. En plus de ses armes, Mauclerc portait une hermine pour se distinguer des membres de sa famille. Alix adopta les armes de son mari (et son hermine). Bientôt, les pièces de monnaie furent frappées de l'hermine. On retrouve le symbole de l'hermine sur le drapeau breton.

La croix celtique

Symbole essentiel du christianisme, la croix est, en pays celte, inscrite dans un cercle. On peut l'assimiler au « cercle druidique » (où se tiennent les rites), mais également au symbolisme de la roue, très présent dans la tradition celte. La roue illustre notamment la notion de temps (pour les Bretons, le temps tourne mais ne passe pas).

Langues régionales

Il y a le breton à l'ouest, le gallo à l'est. Aux origines de la Bretagne, on trouve des colonies d'émigrants bretons, venus de l'actuelle Grande-Bretagne au Ve siècle. Comme le gallois et le cornique, le breton est issu du brittonique, lui-même rameau historique du celtique, et du gaulois en place. C'est du Ve au IXe siècle, époque du vieux breton, que datent la majeure partie de la toponymie et les patronymes d'aujourd'hui.

En même temps, on pouvait aussi s'exprimer en gallo (de la racine gall - « étranger » - et, par extension, « français » en breton) qui, comme le francien, le picard ou le normand, est une langue romane dérivant du latin populaire, un riche rameau de l'ancien parler d'oïl qui a supplanté de gaulois.
Depuis la IIIe République, qui imposa le français, le breton et le gallo reculent simultanément en effectifs et en aires d'influence.

Il existe un breton standard utilisé dans l’enseignement, de la maternelle à l’université, sur l’ensemble de la Bretagne. Le nombre d’enfants scolarisés bénéficiant d’un enseignement bilingue (breton-français), toutes filières confondues (Diwan, public, catholique) ne cesse d’augmenter. Et les écoles Diwan sont désormais intégrées à l’éducation nationale. Malgré tout, il existe des journaux et des chansons de rock en breton.
Par ailleurs, déjà plus de 580 acteurs socio-économiques de 56 collectivités locales se sont engagés à développer la langue bretonne au quotidien et la signalisation routière bilingue a été accueillie favorablement.

La langue bretonne a un accent très marqué, le plus souvent sur l’avant-dernière syllabe des mots. Une des particularités de la langue, déroutante au début d’un apprentissage, ce sont les mutations des consonnes.

Pardons

Aucune terre d'Europe ne possède une telle architecture religieuse. On édifia des églises dont les clochers étaient de vrais morceaux de bravoure, on sculpta des calvaires et des croix comme autant de prières. Entre religion et croyances populaires, les pardons sont nés naturellement.
Leur but : rendre hommage annuellement et collectivement au saint local, véritable intercesseur entre les hommes et le Ciel. Chaque paroisse a le sanctuaire de son éponyme, parfois plusieurs, disséminés dans la campagne, au hasard des chapelles. Aussi les pardons sont-ils nombreux et variés. Certains ont gardé un ton franchement religieux, d'autres beaucoup moins.

Les pardons ont tous connu un regain d'affluence au cours de ces dernières années.
On dort ou
La nuit est prévue en bivouac sous tente ou à la belle étoile si la météo le permet.
Il vous faudra prévoir un duvet (volume modéré) et un tapis de sol idéalement auto-gonflant.

NB: les conditions de bivouac peuvent être influencées par la météo en Bretagne. Il est important de savoir gérer l’inconfort.
Le prix comprend
~ Les petits déjeuners, déjeuners et dîners (à l'exception de ceux indiqués comme libres dans le programme)
~ Le guide de kayak professionnel
~ Le matériel de camping (tente, vaisselle et matériel de cuisine)
~ L'assistance de notre partenaire local durant le voyage
~ Le matériel de kayak professionnel (Kayak de mer biplace ou monoplace, gilet de sauvetage, jupe et pagaie, combinaison néoprène et coupe-vent, sacs étanches, tente, vaisselle collective et réchauds)
~ Et en bonus chez Nomade Aventure, pas de frais de dossier !

~ L'absorption à 100 % des émissions de CO2 générées par votre voyage (vols éventuels, transport et hébergement sur place)
Le prix ne comprend pas
~ Le trajet aller-retour jusqu'au point de rendez-vous
~ Le déjeuner du J1
~ Les boissons et les pourboires et assurances facultatives
~ Le sac de couchage