Accueil - - Des Glénan à l'île de Groix en kayak
France - Bretagne

Des Glénan à l'île de Groix en kayak

C'est sans doute la pluralité des paysages qui vous séduira le plus au cours de cette superbe excursion entre kayak et randonnée. Vous découvrirez l'archipel des Glénan, célèbre pour ses eaux transparentes et ses bancs de sable qui rappellent les lagons lointains. Comme les impressionnistes en leur temps, vous serez charmés par les côtes du pays de l'Aven qui regorgent de petites criques, de rias et de ports pittoresques dont Pont-Aven. Vous finirez votre séjour par le tour de l'île de Groix, une petite île toute en beauté, qui offre une diversité naturelle étonnante.
1
2
3
4
5
6
7
Rendez-vous 8h45, à notre point d'accueil plage de l'anse du Stole à Ploemeur, puis transfert jusqu’à la pointe de Mousterlin à Fouesnant, point de départ de la randonnée. Votre guide vous présentera les différents thèmes du séjour et vous préparerez ensemble la randonnée en suivant ses conseils (chargement des kayaks).
Un briefing technique et quelques coups de pagaie autour des rochers de la pointe vous permettront d'affiner les réglages et de vous mettre à l'aise avec votre embarcation.
Après le déjeuner, vous rejoindrez d'abord l'île aux Moutons puis Penfret, à l'est de l'archipel des Glénan.
L'archipel des Glénan est composé de nombreuses îles dont la plupart sont dépourvues de toute construction et qui encerclent un lagon aux eaux transparentes. Ce matin nous voguerons autour des ces différentes îles. La halte déjeuner sur l'île Saint-Nicolas nous permettra d'en faire le tour à pied et nous donnera un autre coup d'œil sur l'archipel.
Traversée jusqu'à la pointe de Trévignon dans l'après-midi.
Après avoir quitté les roches de granit sculptées par la mer de la pointe de Trévignon, nous découvrirons la presqu'île de Raguenes puis l'anse de Rospico et nous déjeunerons à Port-Manech. L'après-midi, nous remontrons l'Aven jusqu'à la « cité des peintres » : Pont-Aven. Nous nous promènerons dans ses ruelles avant de rejoindre notre lieu de bivouac.
Nous gagnerons l'océan pour un nouveau décor : à l'est de l'embouchure de l'Aven et du Belon, les rochers de schiste offrent des paysages non moins sauvages qui contrastent avec les divers granits précédemment rencontrés. Dans l'après-midi, nous rejoindrons le petit port de Brigneau avant de se rendre dans la rivière de Merrien pour y passer la nuit.
Aujourd'hui, nous découvrirons en premier lieu le très joli port de Doëlan puis, les bancs de sable de l'estuaire de la Laïta auxquels succéderont, les plages et dunes de Guidel. Nous bivouaquerons à Ploemeur face à l'île de Groix.
Nous mettrons le cap sur la pointe ouest de l'île de Groix. Une fois rendus, nous ferons le tour en commençant par la côte sud. Au détour des falaises nous découvrirons l'anse de Port Saint-Nicolas qui sera le premier abri que l'île nous offrira. Nous nous y arrêterons pour déjeuner. En avançant vers l'est, les falaises arides céderont la place à de jolies petites criques. L'une d'elles nous accueillera pour la nuit.
Avant de rejoindre Port Tudy, point de départ de notre dernière traversée, nous contournerons la pointe des Chats, puis nous longerons la célèbre plage des Grands Sables, unique de part sa forme convexe.
Dispersion vers 16h.
Niveau physique et preparation
On sera combien
Suivez le guide
On se deplace comment sur place
NB
Pourboires
Petit equipement personnel
Us et coutumes
On dort ou
Niveau physique et preparation
NIVEAU
Niveau dynamique +. Nous ferons en moyenne 4 à 5 heures de kayak par jour, entrecoupées de balades à pied nous permettant de découvrir les richesses culturelles et naturelles des îles.

Il est impératif d’être à l’aise dans l’eau et il est nécessaire d’être en bonne condition physique : si ce n’est déjà une expérience du kayak, au minimum une activité physique régulière.
N’hésitez-pas à nous contacter pour toutes questions complémentaires.
On sera combien
De 5 à 8 personnes.
Suivez le guide
Guide local breveté d'état de kayak de mer.
On se deplace comment sur place
LES KAYAKS
Les kayaks comprennent des monoplaces et biplaces (PH, Valley, Prijon, Boreal design) dans lesquels toutes les affaires seront embarquées afin de naviguer en complète autonomie, nous fournissons également des sacs étanches. Cependant, il est nécessaire de prévoir des sacs étanches adaptés à votre matériel photo, ainsi que des sacs poubelles. Nous fournissons des sacs étanches pour votre matériel, mais nous ne sommes pas à l’abri d’une « déchirure », les sacs poubelles sont une protection supplémentaire. De même, ils vous seront utiles pour vos déchets personnels. Même si les compartiments étanches des kayaks sont importants, ne prendre que le strict nécessaire. Les affaires volumineuses (linge, duvet, tente et matelas) seront placées dans les extrémités des bateaux (pointes avant et arrière), les objets lourds et denses (conserves, eau) contre les cloisons des cockpits.
NB
Les durées de navigation approximatives tiennent comptent du découpage de la côte : on passe plus de temps le long d'une côte rocheuse à entrer dans toutes les criques qu' à longer une plage de sable. Par ailleurs les étapes les plus courtes seront allongées par des temps d'apprentissages ou des balades pédestres. Les distances parcourues sont adaptées pour laisser la place à la découverte et à l'apprentissage technique.

IMPORTANT ITINERAIRE ET METEO
L'activité sera soumise aux conditions météorologiques : houle et vent. Pour des raisons de sécurité évidentes, le guide local sera libre de modifier le programme et ce sans préavis.

Si vous arrivez la veille, vous pouvez opter pour un de ces hébergements:

Bon Marché :
Hôtel les Pêcheurs (1*) à Lorient
Auberge de jeunesse de Lorient

Budget Moyen :
Hôtel les Astéries (3*) à Ploemeur
Hôtel le Vivier (3*) à Ploemeur
Pourboires
Nous vous recommandons un montant entre 10 et 20€ par participant. Ce sont des règles de savoir-vivre évidentes mais il ne nous paraît pas inutile de vous les rappeler. Toutefois, il est important de considérer que le pourboire, demeurant facultatif (n’étant pas une partie du salaire), doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction du travail et des petites attentions de l'équipe locale.
Petit equipement personnel
Affaires de toilette (Préférez les produits écologiquement neutres)
· papier hygiénique
· Lampe de poche ou frontale
· Boîte en plastique hermétique type tupperware, bol, couverts et gourde (matériel de
rando incassable)
· Sacs poubelles pour mettre vos affaires dans les sacs étanches, on est jamais à l'abri
d'une déchirure, et pour vos déchets personnels.
Us et coutumes
Coiffes et costumes

Coiffes et costumes d'autrefois constituent le signe de reconnaissance sociologique de la Bretagne. Ne remontant qu'au XVIe siècle, les origines du costume breton sont relativement récentes. En supprimant les lois somptuaires, la Révolution française adopta le style « sans-culotte », une marque vestimentaire synonyme de république. Mais dans les campagnes bretonnes, alors que les seigneurs banalisaient de force leurs habits, les paysans fiers de leur liberté gagnée saisirent le droit de s'habiller mieux (reprenant les usages de la noblesse de l'Ancien Régime) pour paraître élégants et afficher une noble fierté.

On recense habituellement 66 modes bretonnes différentes, ce qui signifie 66 costumes et coiffes, qui représentaient des communautés aux personnalités différentes (à l’échelle d’un pays ou d’une paroisse). Chaque coiffe portait un nom particulier. Chacune avait un aspect particulier et une forme originale.

Chaque costume montrait un signe extérieur de richesse, quel que soit le degré de fortune de son propriétaire. ! Pour les hommes, la forme du chapeau breton, le volume du bragou-braz (culotte bouffante), la largeur du velours, la longueur des galons, l'éclat du plastron avaient une grande importance. Pour les femmes, l'élégance de la broderie, les motifs de la dentelle, la finesse des ornementations et des tissus, tout était porteur de sens et preuve de prestance.

On ne sortait son costume des armoires familiales et on ne revêtait la coiffe qu'aux grandes occasions professionnelles ou solennelles : marchés, foires, mariages, deuils, fêtes ou pardons. Le costume et la coiffe révélaient de nombreuses informations identitaires : élément d'appartenance géographique, marque de réussite économique, enseigne sociale, blason de dignité et d'orgueil.

Les modes vestimentaires paysannes bretonnes ont commencé à décliner en 1914, au profit des habits citadins. Seules quelques très vieilles femmes de la région de Plougastel-Daoulas (Finistère) et du pays bigouden (Finistère) les arborent encore. Les cercles celtiques les ressortent à l'occasion des fêtes bretonnes, des pardons et des nombreuses manifestations culturelles qui rythment et animent l'été breton. Vous pourrez alors admirer les coiffes et les costumes. Et si l'image de la Bigoudène est très répandue, c'est que, outre l'aspect spectaculaire de la coiffe, cette mode a perduré dans le pays bigouden plus longtemps qu'ailleurs. En tout cas, ne vous attendez pas à croiser des Bretons en costume à tous les coins de rue, vous aurez plus de chances d'en voir dans les festoù-noz.

De cette vieille tradition vestimentaire bretonne, un seul vêtement (qui n'était pas un habit de fête) est parfois encore porté, même par des jeunes des grandes villes françaises : c'est le kab an aod de Kerlouan (Finistère Nord), plus connu sous le nom de kabig, avec sa grosse toile, sa large capuche et ses boutons effilés en corne de vache !

Musique bretonne

Danse et fest-noz

La grande révolution s'opère dans les années 1960, avec le regain d'intérêt pour la musique et les instruments traditionnels. L'autre phénomène fondamental est l'urbanisation du fest-noz, qui a été synonyme, pour une fois, de promotion et d'enrichissement.

Ce qui frappe la première fois que l'on se rend à un fest-noz, c'est tout d'abord son côté collectif et multigénérationnel. C'est ensuite son caractère gai et vivant. Bien sûr, on ne danse plus à un fest-noz comme il y a 100 ans, les pas et la technique même ont évolué, accompagnant en cela la musique : la danse s'est faite plus sensuelle, plus légère et a su conquérir un nouveau public. Sans perdre une once de son âme, car elle est restée, comme autrefois, une danse collective avant tout : on danse en chaîne, soudés les uns aux autres.

Le fest-noz a été inscrit au Patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2012 !

La nouvelle musique pop bretonne

Les créateurs de la nouvelle musique pop bretonne sont nombreux ; depuis la fin des années 1990, ils brillent par leur imagination et leur inventivité.

Depuis les années 2000, quelques nouveaux noms apparaissent dans l'univers musical breton. Ces jeunes auteurs et musiciens enracinés dans la tradition parviennent à renouveler le style musical breton en l'associant à d'autres styles musicaux venus de tous les horizons.

Emblèmes et symboles bretons

Le drapeau breton

Le fameux Gwenn ha du (« blanc et noir »). Créé en 1923 par Morvan Marchal, fondateur et militant du mouvement nationaliste Breizh Atao, il fut déclaré drapeau national breton en 1927 au premier congrès du parti autonomiste breton.
Ses cinq bandes noires représentent les évêchés de haute Bretagne (parlant le français) et ses quatre bandes blanches les évêchés de basse Bretagne (parlant le breton). Le quart gauche est occupé par 11 mouchetures d'hermines. Différentes interprétations accompagnent ce nombre 11 : il rappellerait les 11 ducs ou duchesses qui furent à la tête de la Bretagne ; il pourrait aussi correspondre au nombre de lettres du « slogan » Breizh Dieub (« Bretagne Libre »).
Le nombre de mouchetures d'hermine n'aurait en fait pas de signification, contrairement au nombre d'étoiles du drapeau américain. La tradition veut que l’on porte ce drapeau droit au-dessus de la tête.

Le premier drapeau breton date de la troisième croisade (1189), lorsqu’il fut décidé de distinguer les croisés selon leur nationalité. Les Bretons se battaient sous une bannière ornée d’une croix noire sur fond blanc.
Au XIIIe siècle, apparut le drapeau ducal blanc entièrement « tapissé » d’hermines noires. Plus tard, croix et hermines furent mêlées sur les bannières.
À la fin du XIXe siècle, le drapeau à hermines sur fond blanc refit surface en même temps qu’un certain renouveau identitaire breton. Pour plusieurs raisons, notamment son aspect un peu moyenâgeux et sa ressemblance avec le drapeau royaliste français (fleurs de lys sur fond blanc), il ne convenait pas aux militants, en majorité républicains.
Le Gwenn ha du de Morvan Marchal allait rallier la majorité des suffrages, représentant bien la géographie bretonne (avec la symbolique des bandes), conservant les couleurs de base de la Bretagne et l’incontournable hermine.

Le triskèle (ou le triskell)

Outre le drapeau, c'est, avec l'hermine, le symbole le plus répandu en Bretagne. Sorte de croix formée de trois branches en spirales réunies par un triangle auquel elles donnent un sens giratoire. Ces branches représenteraient les trois éléments : l'eau, le feu et la terre.
D'abord utilisé comme motif décoratif par les Celtes, le triskèle fut repris à partir de la fin du Moyen Âge dans l'art religieux et l'ornement du mobilier rustique. Au cours du XXe siècle, le triskèle a souvent pris une connotation nationale, de nombreux partis politiques et mouvements druidiques le choisissant pour emblème. C'est aussi l'un des motifs favoris des créateurs de bijoux de Bretagne (bagues et pendentifs en particuclier).

L'hermine

L'hermine est devenue emblème de la Bretagne au début du XIIe siècle grâce au mariage d'Alix, héritière du duché de Bretagne, et de Pierre de Dreux, dit « Mauclerc », un duc capétien. En plus de ses armes, Mauclerc portait une hermine pour se distinguer des membres de sa famille. Alix adopta les armes de son mari (et son hermine). Bientôt, les pièces de monnaie furent frappées de l'hermine. On retrouve le symbole de l'hermine sur le drapeau breton.

La croix celtique

Symbole essentiel du christianisme, la croix est, en pays celte, inscrite dans un cercle. On peut l'assimiler au « cercle druidique » (où se tiennent les rites), mais également au symbolisme de la roue, très présent dans la tradition celte. La roue illustre notamment la notion de temps (pour les Bretons, le temps tourne mais ne passe pas).

Langues régionales

Il y a le breton à l'ouest, le gallo à l'est. Aux origines de la Bretagne, on trouve des colonies d'émigrants bretons, venus de l'actuelle Grande-Bretagne au Ve siècle. Comme le gallois et le cornique, le breton est issu du brittonique, lui-même rameau historique du celtique, et du gaulois en place. C'est du Ve au IXe siècle, époque du vieux breton, que datent la majeure partie de la toponymie et les patronymes d'aujourd'hui.

En même temps, on pouvait aussi s'exprimer en gallo (de la racine gall - « étranger » - et, par extension, « français » en breton) qui, comme le francien, le picard ou le normand, est une langue romane dérivant du latin populaire, un riche rameau de l'ancien parler d'oïl qui a supplanté de gaulois.
Depuis la IIIe République, qui imposa le français, le breton et le gallo reculent simultanément en effectifs et en aires d'influence.

Il existe un breton standard utilisé dans l’enseignement, de la maternelle à l’université, sur l’ensemble de la Bretagne. Le nombre d’enfants scolarisés bénéficiant d’un enseignement bilingue (breton-français), toutes filières confondues (Diwan, public, catholique) ne cesse d’augmenter. Et les écoles Diwan sont désormais intégrées à l’éducation nationale. Malgré tout, il existe des journaux et des chansons de rock en breton.
Par ailleurs, déjà plus de 580 acteurs socio-économiques de 56 collectivités locales se sont engagés à développer la langue bretonne au quotidien et la signalisation routière bilingue a été accueillie favorablement.

La langue bretonne a un accent très marqué, le plus souvent sur l’avant-dernière syllabe des mots. Une des particularités de la langue, déroutante au début d’un apprentissage, ce sont les mutations des consonnes.

Pardons

Aucune terre d'Europe ne possède une telle architecture religieuse. On édifia des églises dont les clochers étaient de vrais morceaux de bravoure, on sculpta des calvaires et des croix comme autant de prières. Entre religion et croyances populaires, les pardons sont nés naturellement.
Leur but : rendre hommage annuellement et collectivement au saint local, véritable intercesseur entre les hommes et le Ciel. Chaque paroisse a le sanctuaire de son éponyme, parfois plusieurs, disséminés dans la campagne, au hasard des chapelles. Aussi les pardons sont-ils nombreux et variés. Certains ont gardé un ton franchement religieux, d'autres beaucoup moins.

Les pardons ont tous connu un regain d'affluence au cours de ces dernières années.
On dort ou
Les nuits sont prévues en bivouac sous tente ou à la belle étoile si la météo le permet.
Une nuitée au minimum se fera en camping.
Il vous faudra prévoir un duvet (volume modéré, confort 0°C) et un tapis de sol (idéalement matelas auto-gonflant).

NB: les conditions de bivouac peuvent être influencées par la météo en Bretagne. Il est important de savoir gérer l’inconfort.
Le prix comprend
~ L'accompagnement par un guide kayak.
~ Le matériel de camping (tente, vaisselle et matériel de cuisine collective)
~ Les petits-déjeuners, déjeuners et dîners (à l'exception de ceux indiqués comme libres dans le programme)
~ Le prêt du matériel de kayak de qualité.


~ L'absorption à 100 % des émissions de CO2 générées par votre voyage (vols éventuels, transport et hébergement sur place)
Le prix ne comprend pas
~ L'acheminement jusqu'au lieu de rendez-vous
~ Les assurances, boissons et éventuels pourboires
~ Les visites et activités indiquées comme optionnelles ou effectuées lors des temps libres