

Hervé Basset
Journaliste et auteur de guide, voyageur, Hervé aime passer d’une chambre d’hôtel cosy à un sentier escarpé. Reporter pour des magazines de pleine nature, ce sont les terres sauvages de Patagonie, de Bornéo, du Lesotho, du Sertão ou des Guyanes vénézueliennes qui ont nourri son goût de l’aventure, des campements sous la lune, des nuits précaires dans un hamac tendu entre deux troncs. Ravi de son confort retrouvé, il est venu en France tester les couches moelleuses des établissements de charme sélectionnés par le guide Payot-Rivages ; sillonner la Bretagne pour les éditions Michelin ; signer le guide Paris est à vous (Office du tourisme) ; explorer le Parc naturel du massif du Pilat (Dakota) et créer Globerando, le premier guide de randonnée au format carte routière. Puis il est reparti écumer les îles grecques, le Portugal et les villes coloniales mexicaines (Gallimard, Michelin…), transpirer sous le soleil de Zanzibar et Tanganyika (Mondeos), avant de grimper dans les avions d’Air Sénégal (inflight Élégance). Fort de ces voyages, il a conçu la collection du Caméléon, guide de voyage et de savoir-vivre (Dakar, Venise…) et s’est vautré à nouveau dans de fastueux Relais & Châteaux (Italie, Maroc, Turquie…). Jamais repu, il s’envole aujourd’hui pour de nouvelles destinations avec Fairmoove.

Un eco-resort épatant pour les amateurs de nature ! Le Bloo Lagoon est un petit village de cases, perché sur une colline au-dessus de l’océan. L’endroit est géré avec tant de respect pour l’environnement qu’il attire les oiseaux, les papillons, les geckos, parfois des singes et des varans. Et même… vous, bientôt, avec votre mine fatiguée et vos valises chargées, alléché par la situation incroyable de l’hôtel, la gentillesse de l’accueil et la beauté des lieux. Et surtout, convaincu qu’ici, l’écologie n’est pas une posture ! Au Bloo Lagoon, on prend soin à la fois de l’écosystème Terre et de l’écosystème Océan. On sait que les choix faits sur le plancher des vaches ont des conséquences majeures sur le biotope marin : pesticides proscrits, eau recyclée, compost pour fertiliser le jardin potager… Votre présence ici s’inscrit dans cette démarche et vous invite à vous adapter : si vous ne supportez pas le chant des grenouilles ni celui des moustiques, passez votre chemin ! Les villas du Bloo Lagoon, organisées autour d’un bassin aux formes libres, sont de vrais espaces de vie, en partie ouverts sur l’extérieur, avec des perspectives spectaculaires à 360°. Elles sont parfois équipées de l’air conditionné et dotées de coin cuisine, mais on peut aussi manger au resto du resort ou descendre jusqu’à PadangBai, un modeste village de pêcheurs où on dîne sur le rivage. À quelques dizaines de mètres de là, sous la surface, un monde de splendeurs vous attend : tortues vertes, poissons de récif et coraux sont abondants. Vite : un masque, un tuba, des palmes et à l’eau !


Un village de cases éco-conçu où le bien-vivre est de mise ! C'est l'occasion de faire une expérience rare : celle d’une vie à faible impact écologique, le temps de quelques jours. Ici, on se rend très vite compte qu’on peut se sentir bien avec peu de choses. La nourriture probiotique est un régal gourmand, les cases de terre sont particulièrement confortables et l’usage de matériaux d’origine naturelle n’interdit pas le luxe… Encore plus likeable : le Mana Earthly Paradise est géré par une entreprise sociale. Les bénéfices de votre séjour servent à financer les actions qu’elle mène en Asie du Sud-Est. De quoi donner du sens à vos vacances ! Sinon, avec ses cases construites à l’aide de sacs de terre, réunies autour d’un bâtiment central et reliées entre elles par un sentier qui fait des boucles artistiques autour des bâtiments, le Mana Earthly Paradise évoque irrésistiblement le village de brousse africain. Mais les rizières alentour détrompent rapidement : retour en Indonésie. Ici, c’est Bali ! À quelques kilomètres du centre-ville très animé d’Ubud, l’endroit est idéal pour se reposer et se connecter avec la nature environnante. Pas de piscine : l’eau est un bien trop précieux. On préfère récupérer les eaux usées pour irriguer le potager, tandis que l'eau venue du ciel, filtrée, alimente le réseau intérieur. Ouf, il en reste assez pour le thé glacé que vous pourrez siroter à votre réveil, face au soleil levant, si vous avez pensé à réserver une chambre orientée à l’est !