Si Henri IV a été baptisé au jurançon, Jérôme Blin l’a été au sancerre. C’est en effet au pied de cette célèbre butte vigneronne (Sancerre pas Montmartre !) qu’il a grandi, sur les bords de Loire. Lycéen chauvin à Bourges, fasciné par « la plus belle cathédrale gothique », il quitte sa province berrichonne à 18 ans pour des études de sciences politiques et d’histoire à Paris. Un temps contractuel au service de presse du Quai d’Orsay, il en profite pour sillonner le Bassin méditerranéen et l’Asie. Il opte alors pour le journalisme et entre en 2002 au magazine Pleine Vie. Il y reste jusqu’au rachat du groupe Mondadori en 2019, d’abord comme chef de rubrique puis chef de service. Responsable du 15 à 20 pages mensuelles sur le tourisme et très impliqué sur le site Internet, il parcourt avec passion la France et le monde. Toujours en quête d’une destination émergente, d’une ville oubliée ou d’un bon plan hôtelier. Cet esprit l’anime plus que jamais et le fait désormais collaborer à différentes publications, en particulier sur le web. Sa région de cœur ? Le Centre-Val de Loire bien sûr !
Si vous likez les trains et les ambiances de gare, vous allez kiffer ! Impossible d’en être plus proche : l’hôtel a été construit sur l’ancien quai numéro 1 de la gare de l’Est... Réservez évidemment une chambre avec vue sur les voies pour suivre les arrivées, les départs, les mouvements de locomotive ! Pas besoin d’hésiter pour la choisir, l’aménagement est le même partout et l’insonorisation au top. L’hôtel occupe un emplacement assez improbable, encaissé entre les rails et le mur de soutènement d’un grand escalier et d’une rue en surplomb. Ces derniers rattrapent les dénivelés, tout en reliant la gare de l’Est et la gare du Nord. D’ailleurs, l’incroyable toit-terrasse de l’hôtel vaut à lui seul un selfie. Raccordé à la rue par des passerelles, il a été conçu comme un square-jardin public où glandent les jeunes du quartier. Achevé en 2019, l’hôtel adopte un design moderne, agréable et fonctionnel. Membre de la chaîne Okko, il propose aussi un super espace Club, gratuit et ouvert 24h/24, un peu comme dans un aéroport. Dans les lounges vitrés qui donnent sur les quais, vous pourrez lire, discuter, travailler, faire un peu d’exercice puis profiter de l’aperitivo, une collation offerte chaque jour entre 18h30 et 20h.
Il existe depuis 1837, à l’époque où la capitale britannique fascinait les Français par sa richesse et son cosmopolitisme. Bien sûr, il a connu des hauts quand les bourgeois affluaient pour voir leur rejeton en service militaire au Cadre Noir… et des bas avec une désaffection au fil du XXe siècle. En 2005, le Londres a fini par séduire un couple de passionnés, en quête de reconversion et prêts à le rebooster. La marquise en ferronnerie qui ornait la façade dans les années 1900 a été fidèlement reconstituée. Le rez-de-chaussée a été racheté et reconnecté aux étages. C’est sous sa structure métallique de type Eiffel que sont désormais servis le p'tit déj', bio et bon, ainsi que d’originaux bocaux du chef pour les repas. Une terrasse végétalisée au sud permet de profiter des beaux jours. Petits et grands peuvent y dévorer les 500 BDs disponibles à la réception. 2 appart’hôtels avec cuisine équipée accueillent d’ailleurs les familles dans de confortables conditions. Il en va de même pour les 29 chambres, toutes bien cosy, lumineuses et thématisées. Envie de dormir dans un lagon ou d’une déco british à la John Steed ? Il vous suffit de demander. Le Londres repart plein pot pour longtemps encore et, honnêtement, ça fait plaisir !