

Olivia Merlen
Olivia a pris goût aux voyages grâce à ses parents qui l’emmenaient de pays en pays alors qu’elle n’était même pas haute comme trois pommes — encore aujourd’hui, elle doit traverser l’Atlantique pour les voir ! C’est sans doute ces pérégrinations d’enfance qui lui ont donné envie de partir étudier le journalisme à l’autre bout du monde, et de parcourir 20 000 km en Australie. Après des années d’aventures, c’est à Londres qu’Olivia a posé ses valises. Bien qu’un brin moins exotique, la capitale britannique ne manque tout de même pas de charme. Grande amoureuse de la nature, cette ancienne baroudeuse fait pousser plus de plantes qu’il n’en faut dans son appartement, dont les rebords de fenêtres accueillent ses expériences botaniques. Elle partage son temps entre son écran d’ordinateur, à rédiger des publications web, et le jardin communautaire de son quartier. Et lorsqu’elle n’a pas les mains dans la terre, c’est sur son tapis de yoga qu’on la trouve, à enseigner cette pratique qu’elle affectionne depuis des années. Si elle n’avait qu’un voyage à organiser, ce serait le Kirghizistan. Une destination découverte dans un article et qui est toujours restée dans un coin de son esprit !

Envie de dormir dans une pension de Bilbao, mais avec un petit truc en plus ? Le Caravan Cinema vous accueille pour une immersion derrière l’écran et dans les coulisses des plus grands films. En guise de descriptions des appartements et des chambres : une bio d’un célèbre réalisateur de cinéma. Si on hésite à aller prendre sa douche dans la salle de bain d’Hitchcock, on se met tout de suite à l’aise dans l’appart new-yorkais de Woody Allen. Pour le logement Spielberg, veuillez prévoir votre chapeau d’Indiana Jones ou, à défaut, un bon roman d’aventures à lire pendant la grasse matinée du dimanche ! Tous les hébergements sont équipés d’une smart TV por su puesto, car la déco incite à re-visionner ses classiques. Même si c’est à 1 h du mat après avoir parcouru Bilbao en long, en large et en travers… Qui dit pension, dit que vous n’aurez personne de collé à vos basques à longueur de journée ! Ça peut avoir ses avantages, comme ses inconvénients. En tout cas, une fois installé, vous ferez vite comme chez vous… Un petit café le matin, une séance de cinéma le soir… Pas de petit déjeuner, mais une machine Nespresso et une kitchenette dans certains logements. Au cœur de la vieille ville, c’est le pied-à-terre parfait pour un séjour en toute indépendance et à la carte !


Oh le bel escalier black & white, longé de plantes en pot ! Tout de suite, l’Hotel Una annonce une grande attention portée aux détails. Et pour être honnête, on a plus l’impression de passer la porte d’une maison, voire d’un musée, que d’un hôtel… Ici, chaque chambre, nommée d’après une rivière ou un fleuve, est unique ! Mais toutes ont la même vibe arty. La déco mêle l’ancien au contemporain avec brio. Des éléments d’époque sont sublimés par des œuvres d’art moderne et des pièces d’artisanat. On adooore le bois brut et les briques apparentes, les surfaces vitrées qui mettent en valeur une sculpture, les tableaux colorés, les cheminées qui ont gardé leur charme d’antan… C’est lumineux, chaleureux, jamais too much malgré les nombreux objets. Et avec son bel espace, son canap’ en cuir comfy et ses fenêtres typiques, la chambre Eden représente parfaitement le style homemade de cet hôtel ! Mais si vous êtes adepte de tout ce qui est original, optez plutôt pour une « spa room » ou pour le logement duplex avec salle de cinéma privative… Quant au petit déjeuner, il est servi chaque matin dans l’une des deux salles à manger, comme à la maison. Mais avec le full English breakfast en plus. Autre belle surprise : le bar quirky avec sa banquette baignoire, ses murs de briques, son spot flashy et son menu de cocktails inspiré de la période de la prohibition.