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Guide de voyage éco-responsable Istanbul

Istanbul est magique. Mieux, la ville a un potentiel d’enchantement de dingue. Personne n’y reste insensible. Istanbul vibre et fait vibrer qui pose une basket sur son sol. Peut-être est-ce son ouverture culturelle qui fait qu’un étranger se sent à Istanbul chez lui. Facile de goûter à la ville comme un stambouliote, comme ça, à hauteur de rue. Flâner, le nez en l’air, émerveillé... c'est le plus petit des plaisirs que la ville a à offrir. La vieille ville d’Istanbul est bourrée de merveilles architecturales. Leur édification remonte à l’époque byzantine. Elles se dressent là, imperturbables, composant un tableau unique, avec, comme toile de fond, la rumeur des rues qui ne s’arrête jamais. Nuit et jour Istanbul bouge. Ses bazars représentent bien le brassage culturel d’une ville qui fait le pont entre l’Occident et l'Asie. La gastronomie, délicieuse à bien des titres, en est l'illustration. La scène musicale tout pareil. Et ses habitants enfin, bigarrés, accessibles et plein d’énergie. Une énergie d’ailleurs mise récemment au service de l’écologie.

Istanbul et l'environnement

Pendant longtemps, la grosse Istanbul n’avait pas grand-chose à faire de l’écologie. Grosse, parce qu’aujourd’hui, Istanbul pèse près de 15 millions d’habitants – et, pour la plupart, ceux-ci ont la fâcheuse habitude de consommer une quantité monstre de plastique. Le gouvernement a pris les choses en main en 2019 en imposant une taxe de 0,25 TL (0,02€) pour l’achat de chacun sac plastique. Un quotidien turc annonce la même année que la consommation de sacs a chuté de 70 %. Si c’est vrai, c’est tout bon. Dans le même temps, les initiatives citoyennes pour l’écologie vont bon train à Istanbul. Certains chefs tentent de limiter le gaspillage alimentaire en cuisinant à base de produits moches.

Istanbul et l'environnement

D’autres achètent des légumes cultivés dans la région et tentent de faire du bio un truc sexy… Pas gagné, surtout qu’un kebab de bœuf bien gras, à l’origine bien douteuse, est juste à tomber. Bref, tout est affaire de compromis, mais Istanbul va dans le bon sens.

Très bon
Turquie - Istanbul
Sub Karakoy
Design - Trendy
Sans transport
166€/ pers.
5 jours / 4 nuits
Départ le 1 nov.
Bon
Turquie - Istanbul
Bankerhan Hotel
Boutique HĂ´tel
Sans transport
293€/ pers.
5 jours / 4 nuits
Départ le 12 mai
Bon
Turquie - Istanbul
Fairmont Quasat
Design - Luxe
Sans transport
390€/ pers.
5 jours / 4 nuits
Départ le 24 juin
Bon
Turquie - Istanbul
Neorion
Architecture
Sans transport
401€/ pers.
5 jours / 4 nuits
Départ le 20 juin
Bon
Turquie - Istanbul
Sans transport
113€/ pers.
4 jours / 3 nuits
Départ le 4 mai
Bon
Turquie - Istanbul
Sans transport
394€/ pers.
5 jours / 4 nuits
Départ le 27 mai

Les évènements à ne pas manquer : Le Festival international de théâtre

Organisé depuis 1989, cet événement a déjà rassemblé des centaines de troupes du monde entier. Chaque année, entre 20 et 30 troupes de théâtre turques et internationales se rassemblent en novembre et décembre. Ensemble, elles font vivre le théâtre dans les plus belles institutions culturelles de la ville.
Les évènements à ne pas manquer : Le Festival international de théâtre

Le Festival international de jazz

Un des termes associés à l’Istanbul Uluslararası Caz Festivalı ? Le prestige. Les plus grands noms de la scène turque répondent présents. Pareil, pour les étrangers. Les festivités se déroulent en été, dans les parcs et sur les places de la ville.
Le Festival international de jazz

Rock Off Festival

Bang bang bang, c’est le Rock Off festival qui toque. Considéré comme une référence chez les headbangers et les métalleux, le Rock Off festival ne fait pas dans la dentelle. Les hostilités ont lieu en plein air, dans un des parcs de la ville, histoire d’avoir de la place pour les pogos. A vivre si votre séjour à Istanbul se déroule en août (et si vous êtes friands de ce genre de musique agitée, bien sûr).
Rock Off Festival

Le festival des marionnettes

Il faut prendre les marionnettes au sérieux en Turquie. Istanbul remet à sa juste place un art plusieurs fois centenaire trop souvent décrié : le théâtre d’ombres. Aussi appelé Karagöz en Turc, il est à l’honneur lors du Kulka Festival. Des marionnettes du monde entier sont conviées à la rencontre qui se tient en novembre.
Le festival des marionnettes

Chill Out Festival

De l’électro, de la pop, de l’ambient. Voilà le cocktail du Chill Out Festival. Le « petit paradis sur terre », ou « le plus joyeux weekend de l’année » comme l’appellent ses créateurs, a lieu chaque mois de septembre depuis 2006. Le succès est tel qu’après avoir envahi les parcs d’Istanbul, le festival a fait des bébés et s’est exporté à Bodrum et Cesme !
Chill Out Festival
Expériences à vivre à Istanbul

Vivre la transe des soufis

Bien qu’Istanbul ne soit pas l’épicentre de la culture soufie en Turquie, la transe y est forte. Pour apprécier la danse mystique de derviches tourneurs aguerris, se rendre à la loge Mevlevi, à Galata. Veillez cependant à vous souvenir que ce n’est pas un spectacle folklorique, mais une célébration religieuse, une communion avec le divin. Respect et silence sont attendus.

Se perdre dans le plus grand bazar de la ville

Tout commence par un choix. Laquelle des 22 portes emprunter pour pénétrer dans le Grand Bazar, qui est de loin le plus grand bazar de la ville? Ensuite, une fois à l’intérieur, tout continue avec un autre choix : sur laquelle des 3600 boutiques se jeter pour faire des achats ? Bref, si les choix vous gavent et qu’acheter de l’artisanat local ne vous excite pas, l’ambiance mille-et-une nuits vaut quand même le détour.

Remonter le temps dans un bar Ă  chicha

La madrasa construite par Çorlulu Ali Pasha résiste au temps. L’histoire veut qu’on y serve des narguilés depuis plus de 300 ans. Les amateurs de fumée épaisse apprécieront l’ambiance traditionnelle genre thé, chat qui ronronne, temps qui passe et chicha pomme. Pour cela, se rendre à Erenler Narguile, juste devant la madrasa.

Déguster un vrai kebab

Impossible de dire avoir goûté un vrai kebab avant un séjour à Istanbul. La maison des kebabs, c’est ici. La recette est la même partout, de la viande dans du pain, et quelques légumes pour faire joli. Mais les institutions stambouliotes ont un truc en plus : les mélanges d’épices. Pour goûter le meilleur du dürum, döner ou kebab à Istanbul, se rendre à Durumzade, Adana Ocakbaşı, Antiocha, ou encore Bayramoglu Doner.

Se faire frotter dans un bain turc

On est loin du massage relaxant sur une plage d’Hawaï par une vahiné tranquille. Le massage des bains turcs, c’est plutôt ambiance poils sur les avant-bras et massage qui oscille entre douleur et réconfort. Le mélange énergisant combiné avec vapeur chaude et bain froid fait du bien partout partout.

Quand y aller ?

La période de choix pour profiter d'un chouette séjour à Istanbul s’étend d’avril à octobre. Météo clémente, températures moyennes comprises entre 16°C et 28°C … Parfait pour se balader. Les mois de novembre à mars, en revanche, sont plus froids, avec des températures comprises entre 8°C et 14°C. Pour autant, la période froide à Istanbul est aussi la période plus calme, sans trop de touristes.

Comment y aller ?

Plusieurs compagnies opèrent des vols directs entre Paris et Istanbul. Les meilleures offres se trouvent du côté de la compagnie Turkish Airlines, qui atterrit au nouvel aéroport international d’Istanbul, tout comme Air France, qui opère également des vols directs. Les vols de la compagnie Pegasus, compétitifs et directs également, desservent l’aéroport Sabiha Gökçen situé un peu plus loin, sur la rive asiatique.

Comment quitter l’aéroport ?

Il existe deux aéroports à Istanbul. L’aéroport Sabiha Gökçen, situé à 50 km du centre ville, sur la rive asiatique du Bosphore. Il est plutôt mal desservi par les transports en commun Le moyen le moins contraignant est de faire appel aux services d’une navette de la société Havas, qui mène directement à la place Taksim. Prévoir 13 TL par personne (1,4€). Le tout nouvel aéroport d’Istanbul, en revanche, est connecté au réseau de métro. Facile, donc, de rejoindre le centre-ville. En taxi, prévoir 280 TL (30€) pour une course vers le centre-ville.

Comment se déplacer en ville ?

Le meilleur moyen de visiter Istanbul, aussi Ă©cologique qu’économique, c’est les transports en commun. Tram, mĂ©tro, bus, funiculaire, bateau … Le rĂ©seau quadrille bien la ville. Conseil : acquĂ©rir un pass Istanbulkart. Pour 6 TL (0,6€), carte en poche, les trajets coĂ»tent deux fois moins cher qu’avec un billet Ă  l’unitĂ© - 2,6 TL contre 5 TL sans la carte (0,25€ contre 0,5€). Une course d’un kilomètre avec un taxi standard coĂ»te 3,1 TL (0,3€) et la prise en charge 13 TL (1,4€)

Décalage horaire

+2h. Lorsqu’il est midi à Paris, il est 14 heures à Istanbul.

Monnaie

La lire turque (1€ = 9,3 TL) .

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