Us et coutumes
[font1]Calendrier : [/font1]
De nombreuses fêtes ponctuent le calendrier dominiquais.
~ En avril, la fête des marins à Portsmouth
~ En Juillet "Emancipation festival" au Old Mill Cultural Center : théâtre, danse et poésie pendant tout le mois
~ En Octobre le dernier vendredi est l'occasion de fêter le créole avec la journée "kweyol", dont le but est de mettre à l'honneur la langue de ces habitants, qui tend à être supplantée par l'anglais ou un créole dérivé ; le week-end qui suit, se déroule un festival de musique réputé dans toutes les Antilles.
[font1]Activités :[/font1]
L'agriculture occupe la première place dans l'économie ; la culture des agrumes destinés aux îles voisines, du café, du cacao et de l'huile de coco pour les échanges extérieurs. L'activité touristique semble prendre une place de plus en plus importante dans les revenus de l'île, avec l'arrivée notamment des bateaux de croisière. Parallèlement, un écotourisme de qualité se développe et reste une notion très chère pour les Dominiquais. Du tourisme, oui mais pas à n'importe quel prix.
[font1]Rastaman : [/font1]
A partir du Nord de la Dominique, plusieurs communautés rastas ont essaimé dans toute l'île, provoquant dans les années 1970, des heurts dans la classe moyenne. Le mouvement rastafari a débuté en Jamaïque dans les années 1930 sous l'impulsion de Marcus Garvey, qui prônait l'amélioration de la condition des Noirs par le retour aux traditions ancestrales. Le mouvement s'est bien implanté en Dominique et en Guadeloupe. Partisans du "peace and love", les rastas ont véhiculé les accents puissants du reggae et un certain style de vie où la marijuana joue un rôle important. Agriculteurs biologiques ou artisans, ils représentent un des maillons de l'économie, ils pratiquent la vannerie, la peinture sur tee-shirt et fabriquent des sandales en cuir. Peinture, musique et poésie mêlent les couleurs rastas : rouge pour le sang des martyrs, vert pour la nature, noir comme la peau africaine et jaune comme l'or de la croyance en Rastafari.
[font1]Carib Territory Reserve :[/font1]
N'omettons pas de parler de la "Carib Territory Reserve", ultime réserve des Indiens Caraïbes au monde. Sur 1 500ha, les Caraïbes vivent en petites communautés et de façon autonome, ils élisent un chef tous les 5 ans. Leur forte identité leur a permis de maintenir leur traditions et coutumes séculaires. Ainsi, ils continuent à fabriquer les pirogues en gommier de leurs ancêtres et tout un artisanat de vannerie et sculptures sur bois (paniers, éventails, cache-doudou, colliers) qui permet de contribuer à subvenir à leurs besoins.