Us et coutumes
HISTOIRE:
La Nouvelle-Zélande, ou le pays du long nuage blanc
Le pays du long nuage blanc ou Aotearoa (en Maori) est le nom que les premiers arrivants Polynésiens donnèrent à ce qui est aujourd’hui la Nouvelle-Zélande. Ces derniers sont semble-t-il arrivés sur le territoire entre l’an 1050 et 1300. Long de 1600kms, montagneux et fertile : Aotearoa ne ressemble en rien à ce que ces Polynésiens connaissaient jusqu’alors. Tant bien que mal, les premiers Maoris s’adaptent au climat tempéré de la Nouvelle-Zélande, climat pourtant bien différent de leur climat tropical d’origine. La population Maorie commence alors à explorer leur nouvelle terre et se divise en de nombreux clans à travers le pays.
En octobre 1769, le navigateur britannique James Cook débarque pacifiquement en Nouvelle-Zélande. Des relations commerciales se nouent rapidement entre les Maoris et les Colons, notamment dans le commerce du bois et de la chasse aux phoques puis de baleines.
La Nouvelle-Zélande devient officiellement une colonie anglaise en 1840, lorsque le traité de Waitangui est ratifié. Mais rapidement, les Maoris se lassent de voir les Colons s’enrichir copieusement et de manière peu équitable grâce à la vente de leurs terres, le tout sans le moindre respect de leurs cultures et de leurs traditions : des guerres éclatent entre 1843 et 1848, puis de 1860 à 1870. Les Maoris, bien qu’étant de redoutables combattants, accuseront de nombreuses pertes ne pouvant faire face à l’armement britannique. La découverte de l’or en 1870 attirera de nombreux chercheurs de monde entier et favorisera grandement la prospérité du pays.
La Nouvelle-Zélande obtient le statut de dominion britannique en 1907 avant que son indépendance ne soit reconnue en 1947. Les rapports entre le Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande restent encore de nos jours très cordiaux. En tant que monarchie constitutionnelle, la Reine Elisabeth II occupe un rôle très symbolique, puisqu’elle règne sur la Nouvelle-Zélande sans pour autant gouverner.
Aujourd’hui la Nouvelle-Zélande se forge petit à petit sa propre identité multiculturelle, portée sur le respect de la nature et redonnant de plus en plus de place aux Maoris et à leur culture. L’économie du pays repose aujourd’hui essentiellement sur l’agriculture et la pèche, mais aussi le tourisme qui prend de plus en plus d’importance.
LA SOCIETE:
La communauté maorie autochtone, décimée au XIXe siècle par les guerres contre les Européens et par les épidémies, compte aujourd’hui 550 000 membres (13 % de la population). 40 000 Polynésiens (1 % de la population), venus des dépendances (îles Cook, Niue et Tokelau) et des micro-Etats insulaires du Pacifique (Samoa, Tonga) sont installés dans le pays. La population blanche, majoritaire, est surtout constituée par des descendants de colons britanniques et par des immigrants d’Europe centrale et méditerranéenne venus après 1945. Depuis les années 1990, la politique d’immigration encourage l’arrivée de travailleurs qualifiés. Environ 60 % des nouveaux immigrants viennent de pays asiatiques, signe de la volonté d’une meilleure intégration de la Nouvelle-Zélande dans son environnement régional ; en 1995, Taïwan est ainsi devenue la première source d’immigration, devant la Grande-Bretagne.
La Nouvelle-Zélande commence à connaître, comme les autres pays développés, un vieillissement sensible de sa population : 17 % des Néo-Zélandais ont aujourd’hui plus de 60 ans, 20 % sont âgés de moins de 15 ans.
La population se concentre dans l’île du Nord, qui regroupe les trois quarts des habitants sur 42 % de la superficie. Le pays, fortement urbanisé, compte 86 % de citadins.