Us et coutumes
Aujourd’hui encore la tradition orale, les assemblées de village et les récits ou discours des chefs tiennent une place importante dans la vie quotidienne. Les danses, fort nombreuses et fascinantes, font également partie de la coutume. Fervents défenseurs de leur culture et de leur territoire, ils sauront partager avec vous leurs coutumes, dans un cadre paradisiaque.
Les Chocoe rassemblent aussi bien les Indiens Emberá que Wounaan. Si les premiers (14.000 environ) sont plus nombreux que les seconds (3.000 personnes environ), il est très difficile pour les non-initiés de les distinguer physiquement. Ils forment en réalité deux groupes linguistiques différents mais dont l’histoire et la culture sont similaires. La comarca qui les héberge depuis 1983 se divise en deux zones géographiques distinctes, toutes deux situées dans la province du Darien. A la différence des Kuna et des Guaymíes, les Chocoes ne vivent pas en communauté, mais de manière isolée et, en général, le long d’un cours d’eau. Ils n’auraient ni chef ni structures politiques ou économiques et vivent surtout en famille. La pêche, la chasse et l’agriculture sont leurs principales activités. Leurs origines sont mal connues et se situeraient dans la Colombie voisine.
Les Ngobes-Bugle représentent la nation autochtone la plus importante du pays (entre 97.000 et 150.000 personnes selon les sources), et aussi le plus intégré et le plus assimilé. Jusqu’à l’arrivée des Espagnols, ils étaient principalement concentrés dans le centre et l’ouest du pays, dans les provinces de Veraguas, de Herrera, de Los Santos et de Coclé. Par après, ils furent amenés, à la suite de la colonisation des terres, à se concentrer surtout dans les provinces de Bocas del Toro et de Chiriqui. Avec la perte de leurs terres, un nombre non négligeable de Guaymies travaillent aujourd’hui de manière saisonnière sur de gigantesques plantations ou pour les nombreuses compagnies minières qui se sont implantées ces dernières années sur leur territoire. Les femmes, quant à elles, confectionnent des robes et des bijoux, qu’elles revendent dans les villages et le long de la route Interamericana. Ces indigènes possèdent également d’excellentes connaissances artistiques.
PÊCHE ET AGRICULTURE LOCALES
Les hommes s’occupent des cocoteraies, la récolte des noix de coco étant la seule activité agricole pratiquée sur l’île : elles sont vendues à des marchands colombiens sillonnant les îles. Les fruits qui accompagnent la cuisine Guna proviennent, quant à eux, du continent.
Tôt le matin, les hommes pénètrent ainsi à l’intérieur des terres afin de se rendre aux diverses plantations établies là par chaque famille. L’après-midi, l’activité principale pour les hommes est la pêche. Les femmes sont en charge de la cuisine, de l’entretien de la maison et de la confection de molas.
~ LA CUISINE TRADITIONNELLE
Sur le plan culinaire, le poisson ou les fruits de mer tels que les délicieuses conchas, accompagnées de noix de coco, de tranches de banane plantain frites et de riz, constituent des mets courants. Le plat traditionnel est le "dule masi", préparé à base de yucca (manioc), de bananes plantains et de riz nlanc ou rouge mélangé avec de la noix de coco râpée, le tout souvent accompagné de poisson grillé ou bouilli.