Niveau physique et preparation
Ce séjour est d'un niveau sportif+
L'ascension du Kilimandjaro est réservé aux randonneurs entraînés. Il n'y a aucune difficulté technique (pas d'escalade), mais il faut avoir un bon souffle, de l'endurance et être bien équipé contre le froid (Les nuits, la température peut descendre jusqu'à -20°). L’arête sommitale peut présenter quelques courts passages sur névés faciles où la trace sera faite. Dans la mesure du possible, la pratique régulière d'un sport collectif ou individuel et fortement conseillé. Pour être dans la meilleure des conditions physiques, nous vous conseillons de vous entraîner 6 à 7 mois en avance en faisant des marches, de la course à pied et en augmentant la durée progressivement.
Le temps moyen d'ascension par jour est de 6h00. Le dénivelé positif moyen des 6 jours d'ascension est de 859m.
Parmi tous les trekkeurs qui tentent l'ascension du Kilimandjaro, la proportion de ceux qui atteignent le sommet est faible (moins de la moitié). C'est parfois parce que l'on a sous estimé la difficulté, mais c'est le plus souvent parce que l'on n’a pas respecté quelques règles simples, mais essentielles, de la progression en haute montagne, pour éviter les effets néfastes dus à l'altitude le mal aigu des montagnes voici quelques conseils :
[b]Respiration :[/b] Dès que vous vous essoufflez, arrêterez-vous et reprenez votre souffle. Reprenez la route que lorsque les battements de votre cœur redeviennent réguliers et normaux. Profitez de ces pauses pour admirer les paysages !
Si c'est plus grave et que des maux de têtes, des nausées, une perte d'appétit et/ou une fatigue extrême apparaissent, redescendez ou arrêtez-vous ! Dans tous les cas, votre guide est là pour aider, n'hésitez donc pas à lui faire part du moindre problème. N'ayez pas peur d'être un peu en retrait ou de vous arrêter, il est important de régler votre respiration à vos pas et non au rythme du groupe.
[b]Pause : [/b] Pensez à bien vous hydrater (3 à 5 litres d'eau par jour) et à marcher à votre rythme. Ecoutez bien les conseils de vos guides et assistants, ils sont spécialement entraînés à veiller sur vous. N’essayez pas d'aller au-delà de vos forces s'ils vous demandent de vous arrêter un moment. Ils ont l'habitude et savent parfaitement comment réagir en cas de problème.
[b]Mal Aigu des Montagnes (M.A.M) :[/b] Une montée progressive en altitude évite généralement le mal des montagnes, et les itinéraires sont construits en en tenant compte. Toutefois, les symptômes sont individuels et peuvent vous atteindre à tout moment.
Le mal des montagnes se manifeste progressivement (ou simultanément) par des maux de têtes, des insomnies, la perte d'appétit, puis par des nausées, enfin par des œdèmes cérébraux et pulmonaires. Pour l'éviter au maximum, il est important de bien vous hydrater même si la soif n'est pas ressentie (3 à 5 litres d'eau par jour)
Si l'un des symptômes se manifeste, vous pouvez prendre en prévention de l'aspirine. Vous pouvez également prendre des somnifères légers qui vous aideront à mieux vous reposer (consultez votre médecin traitant!), notamment pour la nuit avant le sommet. Sachez cependant que le mal des montagnes n'est pas instantané. Il y a un décalage entre la progression et les effets de l'altitude. C'est la raison pour laquelle nous effectuons la descente rapidement après l'ascension de façon à éliminer totalement les effets de l'altitude.
Afin de prévenir le mal aigu des montagnes (MAM), il faut respecter les règles d’acclimatation pendant les ascensions : la vitesse d’ascension est un facteur primordial dans l’apparition du MAM. A partir de 3000m, la vitesse de progression ne doit pas excéder 500m entre deux nuits consécutives. Certains conseillent de passer deux jours à la même altitude avant de débuter un effort physique intense. Ces règles élémentaires de prévention ne sont pas toujours respectées sur les pentes du Kilimandjaro.
La prévention médicamenteuse doit être réservée aux personnes dont la réponse à l’hypoxie est insuffisante (ce diagnostic doit être déterminé par consultation spécialisée)
Un traitement médicamenteux est aussi possible lorsqu’il est impossible d’effectuer une adaptation progressive.
. MAM léger (symptômes : maux de tête, nausée ou anorexie, insomnie, sensation de vertiges) : [b]paracétamol ou aspirine[/b]
. MAM modéré (symptômes : maux de tête résistants aux antalgiques habituels, vomissement) : [b]interruption de l’ascension jusqu’à disparition complète des signes + antalgiques simples[/b]
. MAM sévère (symptômes : essoufflement au repos ou fatigue anormale et diminution de la quantité d'urine) : [b]descente immédiate d’au moins 500m, oxygène (éventuellement séance de caisson hyperbare portable). Si récidive des symptômes : arrêt définitif de l’ascension. [/b]