
Maeva Destombes
Maeva Destombes est tombée dans le voyage depuis l’enfance comme d’autres dans la potion magique. Rien de plus évident lorsqu’on est née aux antipodes, à Tahiti. Avec en prime un père baroudeur qui vit la moitié de l’année sous les tropiques et qui lui transmet son goût de bouger. À l’âge où certains apprennent à peine à marcher, Maeva traverse une partie du globe pour s’installer à Paris puis Montreuil. Une passion pour la photo dès 10 ans, des études d’Arts Plastiques avec option photo des poussières d’années plus tard et la voilà parée pour capter toute la beauté de notre planète, explorer les quatre coins du monde et les belles régions de l’hexagone. Polynésie, Cuba, Albanie, Italie, Croatie, Jordanie, Thaïlande, Argentine, Sénégal… Le monde est son terrain de jeu. L’Egypte, sa passion de toujours. Elle se rêvait même en Egyptologue. En digne ex-archer, Maeva a plusieurs cordes à son arc. Le voyage bien sûr mais aussi la gastronomie. Intimement liés et indissociables l’un à l’autre selon elle. La cuisine, cette vision unique d’aborder les différentes cultures et la connaissance des peuples, d’approcher au plus près le cœur des autres. Pour les gourmands, ses avis sur les restaurants seront forcément experts.
Le bonheur, les pieds dans l'eau... ou presque. Hilton Marsa Alam Nubian Resort 5* jouit de tout ce que l'une des plus belles baies de la Mer Rouge peut lui offrir. Des kilomètres de sable blanc, une eau turquoise et un récif de coraux abritant les espèces aquatiques les plus insolites. Ça en deviendrait presque lassant toute cette splendeur... L'architecture de l'hôtel a de quoi surprendre. On est loin des mastondontes qui pointent vers le ciel des grandes villes d'Égypte. Et pourtant la démesure n'est pas loin. Vous allez entretenir votre cardio-fitness grâce aux pas quotidiens que vous ferez, notamment pour aller vous prélasser sur la plage privée. Vous ne voulez pas marcher ? C'est bien simple, un petit train vous y emmène. Il suffit de demander ! Sur un domaine hyper étendu entouré de dunes toutes plus hautes les unes que les autres, 400 chambres réparties sur 23 bâtiments lui donnent réellement des allures d'irréductible village gaulois mais dans un seul registre de couleur : le blanc. Sûrement en promo pendant le mois du blanc égyptien... Ici, tout est immaculé, de l'extérieur à l'intérieur, du sol au plafond. Dans les chambres, seuls quelques éléments de déco viennent perturber cette palette monochromatique minimaliste. Des poutres en bois précieux apparaissent au plafond. Les chiens - sauf ceux d'assistance - sont interdits mais quelques niches abritent des vases en verre. Des lanternes marocaines servent de points d’éclairage un peu partout. Rayures et motifs géométriques habillent discrètement les parures de lit et les murs - des oeuvres picturales très certainement signées d'un artiste local - et insufflent cette petite touche 100% nubienne. La sensation d'apaisement et de sérénité est totale. Que demander de plus ?
S’il n’y avait qu’une raison de choisir cet hôtel, c’est très certainement pour son panorama à couper le souffle ! Il vous en reste un peu ? Ici, pas de tour Jean Nouvel pour vous gâcher la vue, les berges du Nil sont totalement dégagées. À l’horizon, on mate les montagnes où se reposent pépères pour l’éternité pharaons and co. Les lève-tôt vont pouvoir s’éclater à compter les montgolfières qui s’élancent chaque matin dans le ciel. Ici, on ne compte pas les moutons : une montgolfière, deux montgolfières, trois montgolfières… Et les couchers de soleil ! Des couleurs que même les daltoniens réussiront à percevoir. Un peu plus et il y avait risque de décollement de la rétine. Cet hôtel est un peu à l’écart du centre historique de la ville. Un défaut ? Non plutôt une qualité quand on sait à quel point la dense circulation égyptienne peut parfois taper sur les nerfs ! Côté design extérieur, ceux qui aiment l’authenticité locale vont adorer ! Malgré une façade jaune orangée pas forcément au summum de l’esthétique moderne -mais les Egyptiens, eux adorent !-, il cache quelques pépites en terme de chambres et de restauration. Classe affaire, vue sur ville ou sur le patio, panoramique avec vue sur le Nil, en solo jusqu'à 4 personnes... Il n'y a que l'embarras du choix. Le tout décoré, sur ce coup-là, avec beaucoup de simplicité moderne ! Les tribus plus importantes apprécieront, sur-demande, des chambres communiquant par le balcon.
Séjourner sur une île, au beau milieu du Caire ? Oui, c'est possible ! Le Sofitel Cairo Nile El Gezirah se trouve sur la pointe sud de l'île de Gezirah, à Zamalek, le quartier chic de la capitale. De l'extérieur, il ressemble à un gros cigare rose, émergeant de nulle part ! Bref, on ne voit que lui ! Passé cet effet surprenant et insolite, le charme opère. Dès l'entrée dans le hall d'accueil, vous êtes tour à tour hâpé par ce lustre à pampilles géant, ce superbe plafond en bois ornemental, cet escalier en saillie façon art déco comme si vous étiez à Miami Beach, et enfin par cette grande baie vitrée derrière laquelle des palmiers vous donnent rendez-vous avec le soleil. Sculptures d'éléphants en ébène et bouquets de lotus achèvent de parfaire le dépaysement ! Une autre baie sépare à peine la piscine intérieure de la piscine extérieure. Cette dernière, avec son deck qui court au-dessus du Nil, est absolument fabuleuse ! L'enfilade de terrasses des restos de l'hôtel est la bonne surprise du site, vous permettant de longer le fleuve via une promenade aménagée entre les tables et le bâtiment, sans même avoir à sortir du périmètre. En parlant de Deck, celui made "by Laurent Peugeot" est un piège à esthètes, doublé d'un piège à gourmets ! Design, branché, classe - dress code oblige ! -, à la fois bar et restaurant, il offre une vue terrible sur le Caire illuminé...