Guide de voyage éco-responsable Salvador de Bahia

La bête noire des plages de Salvador : les marées. Les habitants ont l’habitude de se mobiliser pour nettoyer les milliers de tonnes de résidus d’hydrocarbures sur les plages. En 2019, on se rappelle que plus de 2 500 kilomètres de côtes étaient envahis par des galettes de pétrole. Le gouvernement ne parvenait pas à contenir l'avancée de cette sorte de marée noire et évidemment son origine reste inconnue. L’Institut brésilien de l’Environnement et des Ressources Naturelles Renouvelables avait pourtant alerté sur cette catastrophe environnementale, qui a touché plus de neuf États du pays. Malheureusement, à la différence des incendies de forêt en Amazonie, les marées noires n’ont pas suscité la même émotion internationale.

Chaque année plus de deux millions de touristes viennent y assister. Et on sait pourquoi : c’est l’un des plus beaux carnavals du Brésil avec Rio. Totalement à l’image de la vie nocturne locale, c'est une institution dans la vie des Bahianais. À la différence de celui de Rio, il est beaucoup plus populaire et tout le monde peut y participer. Il est peut-être le prétexte d'un séjour à Salvador de Bahia.

Deuxième événement majeur de la ville, la fête du lavage se déroule le deuxième jeudi de janvier à L’église de Nosso Senhor do Bonfim dont on a déjà parlé plus haut ! Les locaux lavent les escaliers de l'église dans une ambiance groovy. Les femmes sont habillées en blanc, elles dansent, et les visiteurs sont invités à apprendre les chorés.

Dans le quartier de Rio Vermelho, la veille du jour de l'an, tous les habitants se rejoignent pour faire des offrandes à Yemanja. C’est la déesse de la mer et de la fertilité. Ils viennent en bateau jusqu’à la plage et jettent des fleurs à la mer. Puis ils font la queue pendant des heures pour déposer les précieux, aux pieds de la statue. A vivre si votre séjour à Salvador de Bahia se déroule à la fin de l'année.

Similaires aux feux de Saint Jean que l'on trouve en Europe, Las Festas Juninas rassemblent les locaux dans leurs plus beaux habits traditionnels appelés “capipira”. Autour d’un grand feu de bois, et après quelques verres de Caju Amigo, on finit forcément par maîtriser à la perfection la danse du forro.