Hotel de Londres y de Inglaterra

La seule action durable mise en œuvre par l'Hotel de Londres y de Inglaterra, dont nous ayons connaissance, concerne la réalisation d'économies d'eau. En effet, les clients peuvent refuser le ménage quotidien et réutiliser leurs draps et serviettes plusieurs jours de suite. C'est un bon début mais il y a une grande marge d'amélioration !

Immersion : Le vague à l’âme ? Venez faire un tour ici, votre âme voguera vers d’autres horizons. Partout dans l’hôtel, vous trouverez des maquettes de bateaux, des clins d’œil au monde maritime. Une ambiance feutrée qui colle parfaitement au style Belle Epoque décliné dans la plupart des pièces communes. Vous mettrez la voile vers un lieu unique où la culture Espagnole et Britannique cohabitent avec justesse. Au restaurant, on vous servira d’excellentes spécialités basques… tandis que des supporters de Premier League écluseront des pintes de Guinness dans le pub d’à côté. Enfin, de petits événements accueillant des artisans locaux ont parfois lieu au rez-de-chaussée.

Il règne une véritable ambiance familiale dans cet hôtel. Certains des employés ont grandi avec cet hôtel. Beaucoup du personnel est basque, donc du coin.

Allez hop, ça part sur un 10/10. En même temps, l’hôtel est planté sur l’une des plages les plus réputées d’Espagne. Pour visiter San Sebastian, tout se fait à pied. Couchers de soleil et levers de soleil imprenables sur la baie. Le rêve méditerranéen.

Le mélange entre style britannique balnéaire old fashioned et la modernité inhérente à notre époque fonctionne toujours aussi bien. Les méridiennes en tissus côtoient les larges baies vitrées. Les accessoires en laiton côtoient un mobilier de bois foncé et de larges écrans plats anachroniques mais incontournables. Les tissus bleutés de la literie ou les couvre-lits à motifs rappellent les éclats bleutés de la Méditerranée qui s’étale en contrebas. Les chambres mansardées au dernier étage offrent une vue éclatante sur la baie, avec de jolies terrasses et même un jacuzzi. Une véritable immersion maritime à déguster avec un bon petit-déj servi en room service, les yeux dans le bleu. En tout, 166 chambres réparties en 9 catégories. 90 ont vue sur la mer, 76 donnant sur la rue. Evidemment, on vous conseille les premières. De 16m² à 90m².

Deux options. Le Swing, en terrasse, pour de la finger food avec tous les classiques des snacks. Pizzas, tapas, sandwiches… sympa, mais pas non plus exceptionnel. On vous conseille plutôt d’y siroter un très bon cocktail, vue sur la Baie de la Concha. Bien mieux, le restaurant fortement influencé par ses racines basques, le Mari Galant. Bajoue d’Euskal, Txerri, Kokotxas de merlu, risotto de chipiron, boudin noir d’Olano et plein d’autres saveurs difficilement prononçables mais excellentissimes. Petit-déjeuner peu varié mais savoureux, avec des produits de saison.

Ce serait malpoli que d’écrire que les employés font partie des meubles… mais c’est pour certains d’entre eux la vérité la plus pure ! Quelques-uns sont là depuis des décennies et concentrent toute l’âme du bâtiment. La plupart du staff voue un véritable culte à l’hôtel et à leur ville. Hyper souriants, ils distillent une atmosphère familiale hyper agréable. Petites attentions prévues pour les anniversaires, les mariages ou tout simplement parce qu’ils ont en envie. Preuve qu’ils ont à cœur de vous faire découvrir leur ville, ils sont prêts à réserver sur demande des restaurants extérieurs à l’hôtel.

L'hôtel est en plein centre-ville, vous pourrez donc vivre la pleine vie de San Sebastian comme il se doit. Il n'y a pas énormément d'installations dédiées à l'amusement des voyageurs au sein de l'hôtel. Cela dit, il faut plutôt se laisser emporter par la vibe du XXe siècle en se la jouant Mata Hari, à guetter les promeneurs de la plage du coin de l'oeil à l'heure du tea time. Ou aller descendre quelques pintes au pub lors des soirs de matchs. Si vous avez besoin d'un peu d'exercice, demandez à la réception, ils pourront vous négocier un special discount dans la salle de gym du coin. Plus atmosphérique que convivial, c'est peut-être ce qui lui manque pour aller décrocher sa cinquième étoile.