AdAstra Suites

C’est décidé, pour votre escapade vous avez jeté votre dévolu sur la rive gauche de Florence. Dans le quartier de l’Oltrano bien sûr, truffé d’ateliers d’artisanat et d’antiquaires. Et plus précisément dans ce palais XVIIIe qui trône au cœur du jardin Torrigliani, le plus grand parc privé d’Europe, excusez du peu. Arrêtez-vous devant ce portail noir de la rue Campuccio. Une loggia, un escalier de pierre habillé de rouge, il faut grimper jusqu’au 1er étage sous le regard de portraits anciens. Peut-être les ancêtres de la famille, toujours propriétaires du palais et qui occupe tout le rez-de-chaussée ? Pas de lobby mais une vaste pièce commune. Parquet patiné et lustre à pampilles, cheminée et fresques au plafond, un comptoir de bar très fifties, des tables de bistrot, une flopée de trophées, des fauteuils dépareillés : on sent les objets chinés, les œuvres designées. Les 14 chambres donnent sur la Via ou sur le parc, c’est selon, mais chacune a sa personnalité bien affirmée, truffée de meubles vintage, de souvenirs de voyage et d’objets d’art contemporains qui jouent les intrus amusants. Poussez l’une des hautes portes-fenêtres ; dehors, cette terrasse qui file, tout en longueur et déploie une vue superbe sur le jardin. Il vous nargue car vous ne pourrez l’arpenter qu’accompagné, c’est dommage. A défaut, s’il fait beau, vous le contemplerez, en prenant votre petit-déjeuner. Et le soir, en rentrant, c’est vous-même qui vous servirez un Campari en regardant le ciel d’été, pour essayer d’aller Adastra, jusqu’aux étoiles en français !