Tiny Stay Ecolodge

Moins d'espace, moins de matière, une construction écoresponsable, des toilettes sèches! Outre l'originalité de ces tiny houses, c'est bien la dimension écologique du projet qui a séduit Mathieu Ricevuto. Les matériaux des quatre structures en bois sont éco-sourcés. Ajoutez à cela un intérêt pour le circuit court, à l'œuvre dans les paniers repas, et pour les produits d'hygiène certifiés bio que l'on trouve dans la salle d'eau. Le gîte et le couvert constituent le minimum syndical de ce site. Pas d'équipement de loisirs, donc pas de gaspillage d'énergie ou d'eau. Et l'implantation des mini-maisons dans un environnement préservé répond aux exigences du propriétaire: «permettre aux vacanciers d'être en osmose avec la nature».

Cette véritable forêt de pins, tapissée de fougères, se situe à 2,5 km du centre de Clefs Val d'Anjou. Malgré sa proximité avec le village et ses commerces, c'est un environnement naturel totalement préservé et très calme. Ami vacancier, tu reconnaîtras la réception à son improbable look d'abri de jardin: c'est une modeste cabane de deux planches et trois clous, ouverte aux 4 vents.

Les quatre tiny houses se fondent sans difficulté dans l'environnement ambiant grâce à leur structure en bois. Certes, vous verrez bien l'hébergement du voisin dans la trouée des arbres, mais aucun vis-à-vis à proprement parler.

Pas de complexe aquatique, de jeux d'extérieur ou de terrain de sport, ce n'est pas le genre de la maison. Sans vouloir vous pousser dehors, sachez que vous pourrez toutefois pratiquer le golf, la pêche ou le canoë-kayak à proximité (environ 3 kilomètres). Et bien sûr faire de longues randonnées en complément du programme «Je profite de ma délicieuse tiny house».

Non, les tiny houses ne sont pas un variant du mobil-home ou de la caravane. Ce sont de vraies maisons, en réduction! Il a fallu le crayon sûr d'un architecte pour leur dessiner une forme originale avec des lignes contemporaines et des fenêtres bien placées, même si chaque tiny house est un poil différente. Toutes font 20 m² et sont équipés d'eau et d'électricité. Elles disposent de 4 couchages, répartis sur 1 ou 2 mezzanines, d'un coin cuisine, d'un petit salon et d'une salle d'eau avec douche et toilettes sèches. Elles sont carrément craquantes et semblent sortir tout droit d'un magazine de déco. Chaque détail est pensé avec soin, de la forme du porte-éponge à la couleur des torchons, des rangements en forme de paniers rustiques au style du tabouret devant la table-bar. Alors laquelle choisir, se demande le futur vacancier en se grattant le front ? La Calypso, avec sa déco marine industrielle et son toit pointu emprunte son nom au navire océanographique du commandant Cousteau. Un escalier de meunier mène à la mezzanine et au couchage des parents. Difficile aussi de résister à la Cadène, avec ses coussins colorés et son escalier bibiliotèque garni de livres et d'objets déco. A moins de préférer la Kumquat: le couchage des parents est bien protégé par des panneaux coulissants et l'ambiance se veut plutôt «jungle» (d'où «Kumquat», ce fruit exotique)! L'esprit est plus bohème et rustique dans la Plume, la plus légère des tiny houses, 15 m². Quoi qu'il en soit, vivre dans un tiny house est toujours une expérience.

Toc-Toc, 7h30, c'est l'heure à laquelle l'ami chocolat/chicoré vient toquer à la porte et déposer sur le perron le petit-déj du jour (en option, sur réservation, et jusqu'à 9h30 quand même !). Un en-cas continental et copieux avec pancakes maison, pain et brioche, lait, compote bio, yaourt... Pas de restaurant sur le site, ni de snack. L'écolodge a fait le pari des paniers-repas, bio, omnivores ou végétariens. Ils comprennent des bocaux de produits du terroir que vous ferez réchauffer sur place au bain-marie. Plusieurs choix d'entrées, de desserts et de boissons. Vous pourrez les commander directement depuis votre smartphone, en consultant le menu digital accessible via un Qrcode.

Dans leur mini-maison, les vacanciers trouveront des livres, des jeux de société et des DVD. Ce sera aussi le grand retour de la soirée puzzle !

Rien, nada, walou ! Pourquoi faudrait-il donc « animer » ces petits arpents verts où la sieste, l'observation des brins d'herbe, l'écoute des insectes qui stridulent constituent déjà un programme de choix ?