
Qui ce nom n'a pas fait rêver ? Qui n'a jamais fantasmé sur cet eldorado méconnu ? Loin des grands espaces et des savanes infinies de la Tanzanie continentale, Zanzibar est une splendeur tropicale qui flotte sur les eaux chaudes de l'Océan Indien. La plupart des voyageurs y font une escale bienfaitrice après de longues journées de safari. Car cette archipel est un autre monde. Peu de choses semblent relier le reste du pays à Zanzibar, si ce n'est peut-être les ferries qui le desservent. Depuis Dar-Es-Salaam, la capitale économique du pays, des bateaux rapides parcourent en deux heures les 35 kilomètres de mer qui séparent le continent de ce petit paradis. Une fois le pied posé à Stonetown, sur l'île principale, la claque est grande. Dès la sortie du port, tout rutile, tout s'agite. Puis il faut s'enfoncer dans les terres pour palper l'atmosphère profonde de ce confetti à l'échelle des océans. Partout sur les côtes des villages de pêcheurs vivent du travail des femmes qui chassent le poulpe à marée basse. Quelques hôtels occupent des portions de littoral mais l'essentiel est resté vierge. Sans parler de l'île de Pemba, plus au nord, jamais encore livrée au tourisme. La deuxième grande île de l'archipel ne vit que de la culture du riz et du clou de girofle. Elle est une destination idéale pour un séjour 100% éco-responsable loin de toute civilisation. Bref un voyage à Zanzibar est comme une passage au paradis, où l'on palpe un peu de ce qu'il reste de l'Afrique d'avant là où elle se marie le mieux aux influences du Moyen-Orient.
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Les spots méconnus
Corinne Louison spécialiste de la destination
Culturellement, c’est une destination vraiment intéressante avec un brassage de population important, un beau patrimoine architectural et des personnages illustres qui y ont vécu comme Freddy Mercury… D’autres qui en ont rêvé comme Arthur Rimbaud. Tu peux nous en dire plus ?
Plages de sable blanc, eau turquoise, nature préservée… C’est le paradis sur terre Zanzibar non ?
Côté hôtellerie, que peut-on dire des infrastructures ? Je crois qu’elles sont plutôt diversifiées et de bon rapport qualité-prix, non ?
S'intégrer sur place
Quelle langue parle-t-on à Zanzibar ?
La Tanzanie (donc Zanzibar) compte deux langues officielles : le Swahili, et l'Anglais. La plupart de la population est anglophone. Il vous sera donc facile de vous faire comprendre. L'île de Zanzibar étant à majorité musulmane, une grande partie de la population peut parler aussi arabe, mais il s'agit plutôt de la langue réservée à la prière.
Faut-il négocier les prix ?
A Zanzibar les prix sont rarement affichés, notamment dans les boutiques de souvenirs ou d'artisanat. Il est donc légion de négocier avec le vendeur une fois qu'il vous a annoncé son premier prix. Mais comme partout, négocier ne veut pas dire s'acharner. Les locaux ont aussi besoin de vivre ! Jouez un peu au marchandage mais pas la peine de saigner les prix jusqu'au ras des pâquerettes.
Y'a-t-il une règne concernant les pourboires ?
Lors de votre voyage à Zanzibar n'hésitez pas à laisser des pourboire régulièrement. Chaque petit service (guide, bagages, cuisine, taxi...) appelle un pourboire pour celui qui l'exécute.
Quel comportement éco-responsable adopter ?
Zanzibar est un archipel où l'environnement est assez malmené. Tentez de produire le moins de déchets possible. Ramenez-les avec vous, surtout s'il s'agit de piles, de batteries etc. Emportez avec vous une gourde métallisée pour éviter la consommation d'eau en bouteilles plastique. La plupart des hôtels ont des fontaines d'eau potable, vous pourrez ainsi recharger votre gourde régulièrement. Enfin, lors de vos balades en pleine nature ne prélevez rien, le fleurs ni feuilles ni coquillages sur les plages. Contentez-vous de prendre...des photos ! Ce sera un souvenir bien plus durable.
Que faut-il ne surtout pas faire ?
Il est plutôt recommandé d'éviter de se promener seul dans Stonetown le soir venu. Aussi, par respect en période de Ramadan, évitez de manger et de boire en public en pleine journée. Enfin, il est défendu de photographier les bâtiments officiels publics ou même les banques. Plus généralement, demandez toujours l'autorisation avant de prendre en photo des locaux, aussi aimables qu'ils puissent paraître.