Les news du tourisme durable !

Pour la première fois, une région française va octroyer des avantages aux visiteurs venus grâce à des mobilités douces.

Pour vos futurs week-ends à Caen, Deauville, Honfleur ou Etretat, préférez le train !

La région Normandie vient d’instaurer un système de réductions sur nombreux sites touristiques et culturels pour tous les visiteurs qui ont utilisé le rail, le vélo ou des bus pour venir sur place. Elle est la première région de France à lancer cette batterie de tarifs préférentiels à destination des voyageurs responsables.

L’objectif est évidemment d’encourager l’usage des transports en commun et des mobilités douces.

Pour le moment l’initiative concerne plus de 70 sites comme le Centre Juno Beach, Le château de Crèvecoeur en Auge ou le Musée d’art et d’Histoire de Saint-Lô. Les réductions sont de minimum 10 % pour l’entrée sur chacun des cites concernés. 

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Sans surprise, trois pays nordiques sont sur le podium. Pour le reste, il y a des surprises !

C’est un classement très sérieux. Il est publié chaque année par le Réseau des solutions pour le Développement durable de l’ONU, qui classe les pays du monde entier par ordre de bien-être des habitants. Les revenus, le système de santé, le soutien social, la liberté, la générosité et le taux de corruption font partie des paramètres qui sont pris en compte.

Depuis six ans, la Finlande truste le haut du podium. Elle vient d’être élue pays le plus heureux du monde pour la  septième années consécutive !

Le Danemark et l'Islande complètent le trio gagnant. La France est 27ème. L’Allemagne et les Etat-Unis ont quitté le top 20 pour la première fois, alors que le Costa Rica et le Koweit y sont entrés, en douzième et treizième position. L’Afghanistan et le Liban font partie des pays qui accusent le plus fort recul. 

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Greet Hotels débarque en Bretagne, avec l'ambition de devenir une marque écoresponsable et dynamique, à la clientèle jeune !

Il y a du nouveau en Bretagne ! Le groupe Accor vient d’ouvrir le premier Greet Hotel de la région, à Brest.

Il est le premier représentant de la marque Greet Hotels du groupe Accor dans la région. La marque devrait s’étendre à 200 hôtels en Europe d’ici 2030 !

Ce trois étoiles comprend 70 chambres, un espace de coworking, un espace convivial avec bibliothèque et baby-foot, mais aussi une terrasse de cinquante mètres carrés.

Au-delà de ces détails, l’hôtel est surtout original dans son engagement local, et son approche jeune et dynamique.

Le but de cette nouvelle marque est de proposer des hôtels accessibles pour les jeunes, tout en embrassant pleinement une démarche écologique. Cela inclut notamment l'utilisation de mobilier chinés ou upcyclés uniquement (pour une ambiance conviviale, comme à la maison !) , une réduction drastique des déchets, ainsi qu'une forte insertion dans les communautés locales.

Parmi les initiatives locales, l'hôtel accueille notamment des associations Brestoises telles que Rêves de clown, qui fait intervenir des clowns professionnels dnas le milieu hospitalier,  et de La Vie en Rose, qui promeut les bienfaits mentaux et physiques du sport contre le cancer. La boutique de l'hôtel met également en avant des produits locaux et artisanaux.

Un marque 100% FairMoove Spirit ! Alors, ça vous tente ?

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Le gouvernement équatorien a décidé d’augmenter les tarifs d’entrée dans le parc national, pour limiter l’impact environnemental.

La mesure est radicale. Le prix d’entrée du parc national des Galápagos s’apprête à doubler pour les étrangers (de 100 à $200), et sextupler pour les locaux (de 5 à $30)!

Le but affiché par le ministère du tourisme est de réguler le tourisme de masse, et appliquer une première sélection par le prix. Cette mesure devrait rentrer en vigueur cet été, et rapporter 40 millions de dollars par an contre 14 à 18 millions jusqu’à présent. Cet argent ira aux administrations locales et donc aux habitants de l’archipel.

Certains locaux qui vivent du tourisme émettent des réserves, pensant que leur gagne pain va fondre s’il y a moins de visiteurs. D’autres pensent que cela ne réduira pas les flux qui continueront de faire vivre les îles.

Affaire à suivre...

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Ce site naturel extraordinaire est sur le podium des Green Destinations Story Awards.

Médaille de bronze !

La Baie de Somme vient de remporter la troisième place lors des Green Destinations Story Awards. La cérémonie s’est tenue à Berlin.

Le site naturel du nord de la France est récompensé dans la catégorie « destination management » c’est à dire pour sa gestion durable du tourisme.

Devant elle figurent la Central Coast en Australie et Palomino au Pérou. Les élus du département étaient évidemment ravis.

Le syndicat-mixte qui gère cet espace naturel a déclaré vouloir continuer ses efforts dans le développement durable en s’appuyant sur les arguments qui ont pesé pour cette récompense, notamment le développement d'infrastructures de mobilité douce et un réseau cyclable de 160 km.

Un choix stratégique qui a permis de combattre le surtourisme tout en préservant la nature et le paysage unique de la région, rendant la Baie de Somme encore plus attractive pour un tourisme respectueux de l'environnement.

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Les massifs forestiers du pays se refont une santé depuis plusieurs décennies grâce à une méthode, qui fonctionne...

Le constat est clair : en quarante ans, les forêts népalaises ont retrouvé de la couleur et surtout de l’épaisseur.

Dans ce pays himalayen, la méthode est simple : les forêts ont été rendues aux locaux.

Dans les années 80, des milliers d’hectares avaient été restitués aux communautés locales qui se sont elle-même chargées de leur gestion.

Aujourd’hui elles représentent environ un tiers des massifs du pays, et des études montrent que ces surfaces s’étendent peu à peu jusqu’à 45 %.

Les habitants des régions boisées ont progressivement appris à moins abattre les arbres et surtout à en replanter.

Résultat, tout le pays se reverdit lentement et la biodiversité se re-développe. Mais cette amélioration reste fragile.

Le réchauffement climatique implique de plus en plus d’incendies, et le braconnage et le trafic de bois continuent d’abîmer des parcelles.

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La plus célèbre île de Polynésie française a décidé de limiter les entrées de visiteurs pour protéger son environnement.

C’est peut-être l’île la plus connue au monde. Depuis plusieurs années, Bora-Bora croule sous le poids du tourisme.

Alors que le gouvernement polynésien avait initialement imposé des restrictions sur les arrivées de croisières en 2022 pour préserver sa tranquillité, l'élection d'un nouveau gouvernement en 2023 a marqué un tournant radical.

Avec l'ambition de doubler le nombre de visiteurs dans les dix prochaines années, la société locale se retrouve aujourd'hui divisée entre deux camps ; avec d'un côté, ceux qui prônent l'expansion du tourisme comme moteur économique vital ; de l'autre, les défenseurs d'une approche plus écologique et durable.

Bien que la plupart des acteurs du tourisme soutiennent une expansion continue, ils émettent des réserves quant à une croissance trop rapide du nombre de visiteurs.

Parallèlement, le directeur du conseil de Bora-Bora bataille pour maintenir des limites sur les arrivées de bateaux de croisières « afin que Bora-Bora reste une île paisible ».

Protéger l’environnement sans se priver complètement des revenus issus du tourisme : c’est toute la difficulté pour de nombreuses îles. 

Mais comme on dit, il n’y a jamais de progrès sans débat agité…

Ce tournant pourrait bien faire de l'île un modèle de destination insulaire à suivre en matière de développement durable.

Affaire à suivre...

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300 acteurs touristiques de la région se sont réunis pour penser le tourisme durable de demain.

En décembre dernier, le Palais des Papes d’Avignon accueillait une grosse poignée d’opérateurs touristiques de la région Paca.

Objectif de ce grand raout : accélérer le développement du tourisme durable dans la région.

« Il manquait cette mise en réseaux entre les entreprises qui développent des solutions techniques au niveau des économies ou des déchets par exemple » a expliqué la coordinatrice du tourisme durable dans les parcs naturels de Paca.

Une stratégie qui vise notamment à harmoniser la préservation des espaces naturels protégés, qui représentent 60% du territoire régional, avec le soutien de 150 000 emplois dépendant du tourisme. 

Ce pas en avant vers un équilibre entre les besoins humains et la protection de l’environnement annonce un futur où le tourisme et la nature coexistent en synergie, bénéficiant à la fois à l'économie locale et à l'écologie de la région Paca.

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Le réseau ferré européen continue de surfer sur un énorme retour de hype. On fait le point sur l’état des nouvelles lignes, déjà ouvertes ou à venir.

Elles sont de retour !

Les grandes lignes de train entre les principales villes européennes reprennent peu à peu du service.

La liaison Paris-Berlin en 13 heures a revu le jour en décembre dernier après neuf ans d’absence.

Strasbourg, Francfort, Erfurt et Halle sont aussi desservies sur ce parcours où les prix démarrent à 29,90€.

Fin janvier, on a appris que Paris serait aussi le hub privilégié de la future startup Midnight Trains qui, d’ici 2030, proposera des lignes vers Rome, Milan, Madrid, Venise ou même Copenhague.

Enfin, une ligne entre Zurich et Barcelone, via Lyon est à l’étude pour un lancement éventuel d’ici la fin 2024 !

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Des Caraïbes à l’Ouest américain, en passant par les côtes d’Amérique du Sud, jetez un œil aux nouvelles destinations FairMoove. L’une d’entre elles est faite pour vous, c’est sûr !

Cet hiver, nous vous proposons le Belize, ses pyramides mayas et sa grande barrière de corail.

Nous avons aussi un coup de coeur pour le Colorado, un état américain aussi moderne qu’authentique, avec ses montagnes Rocheuses et son atmosphère très western.

Sinon, tentez les Galapagos en Equateur ! C’est l’un des plus beaux sanctuaires de nature sauvage au monde.

Et puis pour des vacances reposantes, direction la Barbade, une île alternative aux autres plus connues des Antilles, avec des plages dingues et du rhum gouleyant.

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Depuis début 2023 le secteur fait un bond dans le pays, et devrait continuer de croître. Le tourisme durable en occupe une grande part. 

Avant Covid le tourisme ne rapportait que 2,34 % de PIB à l’Afrique du Sud. Depuis un an, le secteur est en pleine croissance, avec +70 % de visiteurs comparé au début 2022...

Les analystes estiment que d’ici 2032, la part du tourisme pourrait passer à 7,4 % du PIB. Le tourisme durable occupe une grande place dans ce bond économique.

L’Afrique du Sud est un pays particulièrement nature, où les expériences en immersion avec l’environnement sont nombreuses, à commencer par les safaris.

Dans beaucoup de réserves animalières, on note une progression de l’hospitalité régénérative qui prend conscience de la flore, de la faune et des habitants.

De plus en plus de camps prônent la responsabilité des touristes et le nombre d’adresses vertueuses explose, en regard du travail que l’on mène chez FairMoove !

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Les disparités de rails, de caténaires, de signalisation sont encore grandes dans les pays de l’Union, mais des efforts sont réalisés pour harmoniser le système.

Les trains de nuit revoient le jour, les lignes transfrontalières sont à la mode… bref, le chemin de fer revient en force...

L’U.E. aimerait bien que le rail prenne de plus en plus de parts sur l’aérien.

Seulement, des disparités existent entre les pays.

Certains pays comme l’Espagne et le Portugal n’ont pas le même écartement des rails, la Belgique et l’Italie n’utilisent pas le même voltage dans leurs caténaires… et ces différences doivent être harmonisées.

L’Europe a mis en place des normes visant à ce que tous les pays s’alignent sur le même système.

Aujourd’hui, elle veut que l’unification des rails accélère pour éliminer l’effet « frontière » quand les trains corail ou à grande vitesse passent d’un pays à l’autre. Un chantier qui devrait encore durer des années...

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La Thaïlande veut créer un visa valable aussi dans les pays voisins. Un beau projet transfrontalier en discussion. 

L’Europe a son visa Schengen. L’Asie du Sud-Est veut aussi son visa commun...

On vient d’apprendre que la Thaïlande négocie âprement avec le Laos, le Cambodge, le Vietnam et la Malaisie pour créer un visa commun, histoire de faciliter les voyages dans la région, et donc de booster le tourisme.

L’idée devrait ravir les backpackers qui écument ces pays faciles à découvrir, mais qui doivent obtenir un visa à l’entrée de chaque pays.

Un visa unique permettrait de réduire les coûts, et les temps d’attente aux frontières.

Ce nouveau mode d’entrée permettrait aussi à la Thaïlande de devenir la véritable plaque tournante du tourisme dans la région.

Affaire à suivre !

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• Donner du sens à vos investissements
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• Bénéficier d'un accompagnement personnalisé avec des mises à jours régulières.

Les inscriptions sont ouvertes, ne laissez pas passer cette chance de faire la différence ! 
Rejoignez le mouvement dès aujourd'hui et soyez au  du changement.

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L'équipe s'agrandit avec l’arrivée de 8 nouveaux talents :  

• Giulia et Anaé en Marketing,  
• Yasmine et Oussama dans la team Tech,
• Ismaël en finance, Olivia à la Régie,
• Tom et Melyssa en renfort pour les groupes & CSE.

On recherche d'autres passionnés pour rejoindre l'aventure FairMoove : 

• Comptable confirmé - CDI
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• Chef de projet CRM - Stage ou apprentissage

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La plus grande démocratie du monde préside le G20 pendant un an. À cette occasion, elle s’engage à promouvoir le tourisme responsable.

Son slogan touristique est aussi clair que mystérieux : « Incredible India ». L’Inde vit une énorme croissance touristique depuis plusieurs années, portée par sa diversité incroyable. Mais pour tenter de limiter l’impact négatif de ses millions de visiteurs, elle a lancé une série d’initiatives pour un tourisme plus écologique à l’occasion de sa présidence du G20. Des itinéraires éco-touristiques ont été mis en place, un tourisme rural dans les communautés locales est développé, et les parcs nationaux du pays sont davantage protégés. La région du Kerala est pionnière dans le domaine du tourisme communautaire, avec nombreuses possibilités de rencontres avec les habitants tout en contribuant au développement économique des zones rurales. Elle devrait montrer la voie au reste du pays qui assure la présidence tournante du G20 jusqu’en novembre.

Le gouvernement français a dévoilé sa stratégie pour mieux réguler les flux, un cheval de bataille des équipes FairMoove depuis plusieurs années.

Le surtourisme est un nouveau problème. Le gouvernement tente d’y apporter des solutions. Il y a quelques jours, un plan a été dévoilé pour mieux réguler les flux de visiteurs dans notre pays. Un observatoire des sites touristiques majeurs va être lancé dans quelques mois. Un guide pratique va être rédigé d’ici fin 2023 pour mieux définir la notion de « surtourisme ». Une campagne relayée par des influenceurs va aussi permettre de sensibiliser la clientèle française et étrangère aux enjeux d’une meilleure répartition des flux. Quand à Atout France, l’agence de promotion de notre pays à l’étranger, elle travaillera davantage à désaisonnaliser le tourisme. Une stratégie déjà promue par FairMoove. Depuis nos débuts nous militons pour le voyage ailleurs et le voyage hors-saison, pour un meilleur voyage, tout simplement !

Comme chaque année, une grande campagne de nettoyage des sommets himalayens vient de s’achever. Un constat alarmant.

Depuis 2019, une armée de volontaires s’organise entre mars et juin pour une grande session nettoyage autour du mont Everest, du Lhotse, de l’Anapurna et du Baruntse. Ces hautes montagnes du Népal sont de plus en plus fréquentées par des alpinistes du monde entier accompagnés de sherpas. La hausse de la fréquentation induit une hausse significative des déchets laissés sur leur passage. 31 tonnes de détritus avaient été récoltées en 2022. Cette année c’est 35 tonnes qui ont été redescendues par 97 volontaires répartis en quatre équipes. Une mission salutaire, pleine de mérite et d’engagement, pour nettoyer l’une des dernières régions conquises par l’homme : le toit du monde.

On connaît depuis quelques jours le palmarès Pavillon Bleu des plages et des ports de plaisance les plus propres de France !

Le label international Pavillon Bleu vient d’annoncer sa sélection française des sites touristiques où l’eau est de meilleure qualité. Depuis près de 40 ans, l’association Teragir étudie chaque année 100 critères de protection des écosystèmes : mobilité douce, gestion des déchets et de l’eau, propreté de l’eau de baignade, éducation à l’environnement etc. En 2023, 406 plages et 105 ports sont donc labellisés. Les régions Occitanie et PACA arrivent en tête du palmarès. En plus d’avoir remis ces Pavillon Bleus, l’association en a profité pour alerter sur la consommation d’eau annuelle en augmentation de 211 % dans notre pays, et les risques de sécheresse de plus en plus visibles sur notre territoire. La gestion de l’eau fait désormais partie des urgences en matière de développement durable !

Une nouvelle collection consacrée à l’environnement vient d’être créée par les éditeurs du célèbre guide de voyage.

« Durable & Responsable » ! C’est le nom de la nouvelle collection de guides que vient de lancer le Petit Futé au mois de mai. Elle met en avant des dizaines d’initiatives et propositions vertueuses qui sont mises en place dans nos régions de France, à travers trois axes : découverte d’un territoire, balades, et l’éco-voyageur. Six destinations sont déjà en vente : les Alpes, l’Auvergne, la Provence, les Pyrénées, la Bretagne et la Normandie. Dans chaque guide on retrouve les plus beaux spots naturels, historiques, gastronomiques ou culturels, mais qui sont mis en valeur par des acteurs locaux. Des itinéraires invitent à la promenade lente pour aller à la rencontre des acteurs écoresponsables. Enfin, des pages donnent des conseils pour passer soi-même à l’action pendant le voyage. Des guides pour voyager différemment, sans perdre l’idée de passer de bonnes vacances, avec le sourire !

Le festival qui glorifie les forêts françaises est de retour du 9 au 18 juin. Une quatrième édition encore plus riche que les précédentes.

Ça se passe partout en France métropolitaine, à la Réunion et en Guyane. Pendant 10 jours, les Nuits des Forêts sont une invitation à redécouvrir les bois près de chez vous et à sensibiliser le public à leur protection. Spectacles, expositions d’oeuvres d’art et plein d’autres expériences originales vont avoir lieu de jour comme de nuit dans les massifs forestiers des quatre coins du pays. Le programme 2023 est en ligne, accompagné d’une carte interactive qui permet de trouver les événements qui se dérouleront dans votre secteur. Que vous soyez à Paris ou au fin fond du Limousin, il y a forcément un bout de forêt tout proche qui va prendre vie lors de ce festival éco-conscient à vivre seul en méditation, ou en famille pour s’amuser tout en s’oxygénant les poumons.

Des décrets présidentiels signés la semaine dernière légalisent de nouvelles réserves autochtones.

Au Brésil, les effets du retour de Lula sur le fauteuil présidentiel se font déjà sentir. Vendredi dernier, le nouveau président en place depuis le 1er janvier a signé des décrets qui légalisent six nouvelles réserves autochtones. Aucune légalisation n’avait été signée durant la présidence Bolsonaro entre 2019 et 2022. C’est une victoire pour les communautés autochtones d’Amazonie qui militent avec toutes leurs forces pour leur survie. Ces réserves indigènes garantissent aux ethnies locales l’usage exclusif des ressources de leur sol, et protègent leur mode de vie traditionnel. Le processus de légalisation prend du temps mais le gouvernement brésilien a l’intention d’en signer un maximum pour enrayer la déforestation galopante. Objectif : zéro déforestation d’ici 2030 !

L’île de l’Océan Indien passe une vitesse supplémentaire dans sa transition écologique.

Plages de compétition, hôtels de luxe, cocotiers flamboyants… La carte postale de l'île Maurice a souvent été le premier atout de la destination. Elle va désormais briller par ses engagements écologiques ! Le gouvernement se préoccupe de plus en plus des problématiques environnementales et engage un nouveau virage. Le pays souhaite atteindre 60 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 contre 22 % seulement aujourd’hui. Cela va passer par l’abandon complet du charbon et le ralentissement de l’agriculture intensive. Les autorités veulent aussi développer les transports publics. Un métro (financé par des capitaux indiens) est en train d’être développé. Le premier tronçon qui relie Port-Louis à Curepipe en 40 minutes a déjà été inauguré à l’automne 2022. Le changement est en marche et soutenu par les revenus du tourisme.

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L’Agence Européenne de l’Environnement vient de classer les villes d’Europe où la qualité de l’air est la meilleure. And the winner is...

Faro au sud du Portugal, Umea et Uppsala en Suède… c'est dans ces villes qu'il faut se rendre pour respirer de l’air pur en Europe ! Le classement de l’Agence Européenne de l’Environnement concernant la qualité de l’air vient d’être publié. 340 villes de plus de 40 000 habitants ont été étudiées. Elles ont chacune une station de surveillance des particules fines, le polluant atmosphérique le plus dangereux pour notre organisme. C’est donc au Portugal, puis en Suède que les taux de ces particules sont les plus faibles. Suivent des villes de Finlande, d’Estonie, d’Islande ou de Norvège. Trois villes françaises sont dans le top 20 : Saint-Denis sur l'île de la Réunion (14ème), Brest (18ème) et Saint-Brieuc (20ème). Bref, pour respirer de l’air sain en Europe, mieux vaut être au bord de la mer !

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C’est une première. La cité-état vient de recevoir une certification officielle qui la classe parmi les destinations les plus écologiques au monde.

Ce label de « destination durable mondiale » est attribué par le Global Sustainable Tourism Council (GSTC). Singapour a dû remplir tout un tas de critères très stricts pour pouvoir prétendre à ce titre. Quatre domaines étaient précisément étudiés : la gestion durable, la durabilité socio-économique, la durabilité culturelle et la durabilité environnementale. Il faut croire que le Singapore Green Plan 2030 fonctionne déjà à merveille. Ce programme a été lancé en 2021 pour réduire drastiquement l’empreinte écologique de ce pays microscopique qui a longtemps fonctionné sur un modèle capitaliste pur. Les efforts engagés devraient lui permettre d’atteindre le « zéro émission nette » d’ici 2050. 

Une belle trouvaille sur cette île chilienne perdue au milieu du Pacifique. Dans le fond d’un lac, un Moai vient d’être retrouvé.

C'est dans le fond d’un lac qui s'assèche depuis plusieurs années, que la découverte d'un Moai a été faite. Ces statues immenses fabriquées entre les XIIIème et XVIIIème siècles on fait la renommée de l’île dans le monde entier. Elles sont environ un millier. Les plus grandes mesurent jusqu’à 10 mètres de haut et pèsent 80 tonnes. Les archéologues pensaient les avoir toutes découvertes, mais un nouvel exemplaire vient d’apparaître. Il est plus petit que les autres et va demander pas mal d’analyses archéologiques. Les chercheurs se frottent les mains et vont fouiller l’intégralité de cet ancien lac désormais asséché pour tenter de faire d’autres découvertes du même genre !

Le gouvernement métropolitain de Séoul vient d’annoncer la construction d’une roue géante de 180 mètres.

Dépassant celle de Shandong en Chine, cette roue géante deviendra alors la plus grande au monde. La capitale coréenne verra cette sphère sans rayon érigée d’ici 2027. Elle devrait apparaître dans le parc Haneul, au Nord-Est de la ville, dans un quartier qui est géographiquement le plus proche de la frontière avec la Corée du Nord. En plus de symboliser l’unification des deux pays, il a déjà été annoncé que cet anneau futuriste serait alimenté uniquement par des technologies vertes. Avec ses 36 wagons pouvant accueillir 25 personnes à la fois, elle devrait accueillir plus de 10 000 passagers par jour !

L’Assemblée Nationale vient de voter une avancée majeure dans la protection des océans.

Une bonne partie de la terre a déjà été creusée, fouillée, exploitée. Les entreprises minières lorgnent de plus en plus sur les fonds marins pour prospecter, dans l’espoir de trouver des minerais. Mais l’Assemblée Nationale a dit stop. Il y a quelques jours, les députés ont voté à la majorité absolue pour l’interdiction de l’exploitation minière sous-marine. Le gouvernement devrait suivre le résultat de ce vote. « Il ne peut pas y avoir d’exploitation minière sans dommages irréversibles pour les écosystèmes marins » a d’ailleurs rappelé Hervé Berville, secrétaire d’état chargé de la mer. La France devra maintenant faire poids face à tous les états qui ne sont pas du même avis. Pour l’instant seuls douze pays se sont engagés en faveur de l’interdiction.

Une compagnie aérienne britannique prépare le premier vol transatlantique avec uniquement du carburant durable. Et c’est pour bientôt !

Londres – New York…green ! C’est la promesse que fait Virgin Atlantic. La compagnie anglaise se prépare à faire voler l’un de ses Boeing 787 pendant sept heures au dessus de l’Atlantique sans utiliser de kérosène. Des tests ont déjà été menés par d’autres compagnies sur des vols courts ou des demi-réservoirs, mais ce vol Virgin sera le premier à être propulsé sur une longue distance à 100 % par du SAF. Ce carburant écologique est fabriqué à partir d’huiles et de graisses usagées. Il rend tout vol neutre en émissions de CO2. L’expérience devrait avoir lieu avant la fin de l’année 2023.

La capitale du Moyen-Orient poursuit son engagement pour l’environnement. Elle prépare la création d’une piste cyclable géante.

Comme d’habitude, Dubaï voit grand. Une immense piste cyclable devrait bientôt voir le jour. Comme son nom l’indique, « The Loop » fera une boucle de 93 kilomètres autour de la ville. Cette route sera strictement interdite aux voitures. Une voie sera réservée aux cyclistes, une autre aux promeneurs, et l’ensemble de l’itinéraire sera planté d’arbres et de plantes. Le promoteur du projet l’annonce comme « la route la plus intelligente du monde ». On ne demande qu’à voir ! Avec plus de 20 tonnes de CO2 émises par habitant, les Emirats font partie des plus gros pollueurs de la planète, mais semblent aller dans le bon sens pour réduire leur empreinte. Une conscience environnementale est en train de naître. Pourvu que ça dure !

La quinzième conférence sur la biodiversité vient de lancer une aide à l’île africaine pour protéger encore davantage son environnement.

C’était mi-décembre. La COP15 Biodiversité se tenait à Montréal.  Une « Coalition pour les Aires Protégées de Madagascar » a été lancée. Son but est d’accélérer le soutien financier en faveur des 123 aires protégées du pays, et de mieux partager les bénéfices réels pour la population et la planète. On trouve environ 250 000 espèces animales et végétales sur l’île, soit 5 % de la totalité mondiale. Parmi elles 99 % des lémuriens, 95 % des reptiles, 89 % de la flore et 92 % des mammifères malgaches ne vivent qu’ici à l’état sauvage. Pourtant, il ne reste que 10 % des surfaces boisées originelles. Il y a urgence à sanctuariser ce qui peut encore l’être.

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L’ancien Royaume de Siam prend de nouvelles mesures pour réduire la pollution atmosphérique.

Un pas de plus. Le département thaïlandais de contrôle de la pollution vient d’approuver un plan de réduction de la pollution par la brume. A Bangkok, 63 % de cette pollution est causée par le trafic en ville. De nouveaux points de contrôle des émissions des véhicules vont être installés dans la capitale. 896 usines à charbon vont aussi être contrôlées, tout comme des fabriques de fer et de ciment. Aussi, dans les campagnes, des milliers d’agriculteurs vont être sensibilisés pour réduire la combustion de paille en plein air, et de grandes portions de forêts vont être nettoyées pour limiter les incendies. Objectif : réduire de 10 % les jours « brumeux » à Bangkok et dans le nord du pays en 2023. 

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Dans l’archipel de l’Océan Indien, une entreprise autrichienne développe des panneaux solaires...offshore

Le roi des Maldives, c’est un peu le soleil. Jusqu’à présent, l’archipel profitait peu de cette énergie puissante et gratuite. Une start-up autrichienne a eu l’idée d’y installer des panneaux photovoltaïques… en mer. La plupart des îlots du pays ne dépassant pas 1km2, il était plus judicieux de les placer là où ils gêneraient le moins. Le projet s’appelle Swimsol. Les panneaux solaires sont conçus pour durer trente ans. Ils résistent à la corrosion du sel et aux tempêtes tropicales ; une solution durable, pour une énergie plus verte, dans un pays pas comme les autres, qui compte 2700 heures de soleil par an.

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Le label qui certifie les stations de ski les plus vertueuses a été attribué il y a quelques jours. 20 stations sont désormais reconnues. 

C’est désormais un rendez-vous. Chaque fin d’année, l’association Mountain Riders remet ses lauriers aux stations de ski qui font les plus gros efforts pour leur transition écologique. Cet hiver elle sont 20 en France, dont six nouvelles qui viennent d’être labellisées : Val d’Isère, Tignes, Valloire, St-Gervais-Mont-Blanc, Cordon et Font-Romeu. Le label est valable trois ans avant de devoir être renouvelé. Aussi, à partir de 2022, il se décline en trois niveaux pour mieux refléter la progression active des ces stations vers une démarche plus durable. Aucune n’a été auréolée de trois flocons pour cet hiver. A suivre l’an prochain !

Le Parc national des Calanques aide certains bateaux touristiques à se transformer pour émettre moins de CO2.

3 millions. C’est le nombre de visiteurs qui arpentent le Parc national des Calanques chaque année. 35 sociétés y proposent des visites touristiques par la mer, grâce à une flotte de 60 bateaux. Le changement est urgent. La semaine dernière, les autorités du parc ont désigné quatre sociétés lauréates d’un appel à projets « pour la transition écologique du transport maritime ». Ces quatre entreprises vont se partager 320 000 euros qui serviront à changer le mode de propulsion de leurs bateaux. Objectif : qu’il circulent à l’aide de moteurs électriques. Certains vieux navires devraient donc devenir hybrides d’ici 2024. D’autres encore seront modifiés vers l’hybride ou l’hydrogène d’ici 2030. 

Comme FairMoove, le gouvernement américain vient d’annoncer son soutien pour des safaris respectueux de l’environnement.

Les USA tranchent. L’Agence américaine pour le développement international (USAID) vient de s’engager à verser 2,5 millions de dollars pour soutenir la promotion de safaris vertueux. Cet argent va être donné au nouveau « Africa Conservation and Communities Tourism Fund » (ACCT), un fonds d’investissement créé en 2021 par des défenseurs de l’environnement et qui espère lever 75 millions de dollars pour aider des sociétés de safaris à travers toute l’Afrique. Le but est d’aider tous ces opérateurs d’écotourisme qui ont fortement souffert à cause des restrictions de voyage pendant la crise de Covid-19. 

L’île des Baléares fête bientôt trois décennies de protection de son environnement terrestre et marin.

C’était en 1993. Minorque était classée Réserve Naturelle de Biosphère par l’UNESCO. En 2023, l’île la plus au nord des Baléares fêtera ses trente années de conservation pour lesquelles elle avait été reconnue à l’époque. 220 espèces d’oiseaux et 1000 espèces de plantes (dont 60 endémiques) y sont recensées. Au large, trois grandes zones sont aussi protégées. La pêche y est interdite ou strictement régulée, et on y observe une augmentation graduelle du nombre et de la taille des espèces qui y vivent. C’est la plus grande réserve de biosphère marine de la Méditerranée. Sur terre ou en mer, Minorque agit pour se préserver et rester un paradis écologique. Elle a parfaitement réussi son développement touristique, sans se dénaturer. Un exemple à suivre. 

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Le passage aux rayons X dans les aéroports évolue. Les contrôles seront bientôt facilités, et la perte de temps réduite.

L’arrivée de la 3D approche. De nouveaux scanners à trois dimensions sont actuellement testés dans les aéroports londoniens d’Heathrow et Gatwick. Ils permettent aux agents de sécurité d’éplucher nos bagages et les liquides qu’ils contiennent, dans tous les sens, aux rayons X, sans avoir à les ouvrir. À Orly 3, une nouvelle technologie est en phase de test pour détecter les explosifs dans les bagages cabine sans avoir à sortir les appareils électroniques. Un « shoescan » devrait aussi bientôt permettre de passer les contrôles sans plus avoir à enlever nos chaussures. A l’horizon 2024-2025, si ces nouvelles technologies sont fiables et se développent, il n’y aura donc plus besoin de sortir nos ordinateurs portables et appareils photos lors des contrôles. La jauge qui limite les liquides à 100ml pourrait enfin aussi disparaître et pas mal de temps sera gagné dans les aéroports du monde entier. 

Le pays d’Amérique Centrale vient de rentrer au Conseil Mondial du Tourisme Durable.

Ce n’est pas un scoop. On savait le Costa Rica très engagé dans la protection de la nature. Le pays de la Pura Vida a même inscrit le « droit à un environnement sain et écologiquement équilibré » dans sa constitution dès la fin des années 90. Depuis quelques semaines il fait désormais partie du Conseil Mondial du Tourisme Durable dans la catégorie « gouvernement et destination ». Ce conseil est la principale autorité qui fixe les normes pour les voyages durables sur la planète. L’Institut Costaricien du Tourisme va donc pouvoir participer aux décisions et peser dans le choix des normes futures. Une bonne nouvelle pour l’environnement et pour cette autorité qui établit des règles.

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La deuxième ville de Suède vient d’être une nouvelle fois élue « destination la plus durable au monde » !

Et de six ! Pour la sixième année consécutive, Göteborg se hisse au sommet du classement des villes les plus durables de la planète selon le Global Destination Sustainability Index. Ce classement vise à présenter des villes courageuses, audacieuses et pionnières qui reconnaissent le besoin urgent de se régénérer et de se développer de manière écologique. En 2022 c’est encore la deuxième ville suédoise qui remporte la mise, devant Bergen puis Copenhague. Trente villes sont classées. On y trouve Bordeaux qui est cinquième, Lyon onzième, et Paris vingt-cinquième. 

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Malgré des discussions compliquées, les membres de la COP 27 ont fini par signer un accord commun. L’honneur est sauvé. 

Après deux semaines de tractations difficiles, tous les pays de la planète ont fini par s’entendre sur un texte portant sur les dégâts climatiques. Il stipule qu’un fonds spécifique sera créé pour aider les pays les plus vulnérables et victimes de grandes catastrophes climatiques. Au passage, cet accord signé le week-end dernier à Sharm-el-Sheikh réaffirme les objectifs des accords de Paris de 2015. L’adoption de ce texte s’est faite dans la douleur. L’UE et l’ONU se sont dits déçus qu’aucune ambition de baisser davantage les gaz à effet de serre n’ait été inclue, mais c’est tout de même un accord historique. L’honneur est sauf. La prochaine COP aura lieu dans un an aux Emirats Arabes Unis.

Les agrumes qui poussent dans les rues de Séville sont désormais utilisés pour produire de l’électricité.

Ils sont partout à Séville. Dans les rues de la belle andalouse, des orangers fleurissent, puis donnent des centaines d’oranges au cours des mois d’hiver. Trop amères pour être directement consommées, elle ont longtemps été récoltées et envoyées au Royaume-Uni pour en faire des confitures. Depuis peu, elles sont source d’énergie propre. Lors de leur fermentation, elles libèrent du méthane qui est capté pour faire fonctionner des générateurs. Une tonne d’oranges permet de produire jusqu’à 50kwh d’électricité, suffisamment pour alimenter cinq foyers pendant une journée ! Pour l’instant, l’énergie produite sert au fonctionnement d’une station d’épuration qui fournit de l’eau potable dans la ville. À terme, les oranges de Séville pourraient aussi servir à alimenter les transports urbains locaux !

Un nouveau train de nuit révolutionnaire va bientôt entrer en fonctionnement entre Vienne et une poignée de villes européennes. 

C’est un train du futur. L’été prochain, la société de chemins de fer autrichiens va lancer le « NightJet », un train de nuit tout neuf qui devrait donner un coup de boost au voyage par le rail. Sièges design, mini-cabines individuelles, éclairage modulable, espaces de rangement, wifi gratuit… Le confort devrait être optimal dans ces wagons sur lesquels 700 millions d’euros ont été investis. Les première lignes relieront Vienne à Munich, Rome, Venise ou Milan, mais d’ici 2025 la flotte atteindra aussi la Suisse, les Pays-Bas ou la France. La ministre autrichienne de l’environnement a déclaré qu’un « voyage en NightJet sera 50 fois plus écologique que le même trajet en avion ». Il ne reste qu’à prier pour que la hausse du prix de l’énergie ne soit pas une entrave à ce projet déjà très près d’aboutir !

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Le petit État africain veut devenir leader en matière de tourisme vert. Pour cela il a une stratégie.

C’est un pays de poche, plus petit que la Bretagne, mais posé à un emplacement stratégique sur la corne de l’Afrique. Djibouti n’attirait jusqu’à présent pas grand monde, mais les autorités changent de cap. Leur nouvelle stratégie de développement met l’accent sur le tourisme écologique. Le principal atout de la destination est son littoral, et ses fonds marins qui abritent des dizaines de requins-baleines chaque année entre octobre et février. L’écotourisme va être développé dans les années qui viennent, et cela passera surtout par la plongée, qui va devenir l’activité immanquable pour tous les amoureux de la bouteille et des grands fonds. 

La COP 27 se déroule cette semaine à Sharm-el-Sheikh. Encore une fois les enjeux sont énormes. Mais les états seront-ils à la hauteur ?

12 jours pour sauver la planète. La 27ème conférence de l’ONU sur le climat s’est ouverte dimanche dernier, sur le littoral de la mer Rouge. Tous les pays du monde se retrouvent autour de la table pour tenter de trouver de nouvelles solutions communes et durables au réchauffement climatique. Jusqu’à présent, ce grand raout annuel a souvent accouché d’une souris. Cette fois-ci, en Egypte, l’agriculture et l’alimentation sont au cœur des débats. Le pays hôte veut obtenir des engagements financiers de la part des pays développés sur ces questions. Un bilan sera à dresser à la fin de l’événement, le 18 novembre prochain.

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C’est acté. Depuis quelques jours, notre chère tour parisienne s’éteint avant minuit. Economie d’énergie...et de touristes ? Vraiment ?

Il va faire tout noir ! Depuis une semaine, la Tour Eiffel s’éteint à 23h45. Cette mesure est la plus médiatique du plan de sobriété énergétique voulu par la mairie de Paris. Elle permettra de faire 10 % d’économies d’énergie, soit 10 millions d’euros. Vu l’hiver compliqué qu’on nous annonce sur le plan énergétique, ce n’est pas plus mal. Pourtant, certains riverains et commerçants se plaignent. Cela réduira l’afflux de touristes selon eux. Pourtant, en plein hiver, quand il fait 2°C dehors et que la nuit tombe à 18h, y’a-t-il encore beaucoup de monde au Trocadéro à 23h pour admirer la plus belle antenne de télécommunications du monde ? Pas sûr. D’ici au mois de mars, pas sûr que cette décision n’handicape grand monde. En été par contre… ce sera autre chose. A suivre !

C’est un petit pas pour l’homme, et un grand pas pour la Planète. Le fondateur et PDG de la marque Patagonia vient de céder son entreprise… à la Terre.

Patagonia a 50 ans. La marque de vêtements a été fondée par Yvon Chouinard, un amateur d’escalade et de sports en plein air. Il y a dix jours, ce californien engagé a décidé de léguer 100 % de son entreprise (valorisée à 3 milliards de Dollars) à notre Planète. La totalité des parts revient désormais à un trust chargé de respecter les valeurs de la marque, et à une association de protection de la nature à qui seront reversés les profits. « Je n’ai jamais voulu être un homme d’affaires » a-t-il expliqué après avoir signé cet acte, l’un des plus engagés de l’histoire de la lutte environnementale. Il ne reste plus qu’une chose à faire. Acheter du Patagonia, s’habiller en Patagonia, voyager en Patagonia, pour soutenir l’action d’Yvon et accélérer le combat pour sauver notre petit astre bleu.

L’île des Antilles se lance dans la construction du plus long téléphérique du Monde. Projet visionnaire ou fausse bonne idée ?

Drôle d’idée pour une île si nature. La Dominique vient de signer la réalisation d’un téléphérique de 6,6 km en plein parc national du Morne Trois Pitons. On peut se demander que viendra faire cette technologie au cœur d’une île si préservée. Le but est de rejoindre le site de Boiling Lake, 10 km à l’est de Roseau, la capitale. Cette source d’eau chaude est la deuxième plus grande au monde. Jusqu’à présent on ne pouvait l’atteindre qu’après une longue et difficile marche de sept heures. Il ne faudra plus que 20 minutes une fois ce téléphérique entré en fonction dans deux ans. Cette merveille de la nature sera donc accessible à presque tout le monde, grâce à un moyen de transport écologique, un instrument de mobilité douce qui emploiera au moins 200 personnes du coin.

La plus grande ville de Suisse romande amorce son virage écologique. Elle décline sa stratégie en plusieurs points finement réfléchis.

Avec les Suisses, il fallait bien s’attendre à ce que les choses soient claires et précises. La ville de Genève veut devenir l’une des 10 destinations urbaines les plus durables en Europe d’ici 2025. Pour cela, elle a établi un plan d’action basé sur les objectifs de développement durable de l’ONU, tout simplement : Accélérer le passage vers une économie circulaire, réduire de 60 % les émissions liées aux activités touristiques, Promouvoir le « made in Geneva » et les initiatives locales, améliorer le taux de satisfaction des touristes mais aussi des habitants, et renforcer la part de RSE dans toutes les entreprises touristiques. Bref, cinq axes majeurs très technico-concrets pour devenir green et attirer de nouveaux visiteurs.  

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La Tanzanie vient d’installer une ligne à haut débit sur les pentes du sommet de l’Afrique. Bonne ou mauvaise idée ?

Il reste quelques endroits sur terre où l’on peut encore être tranquilles : la pleine mer, la pleine forêt ou la pleine montagne. Mais ces espaces déconnectés se raréfient. La Tanzanie vient par exemple d’installer une connexion 5G sur le Kilimandjaro. Entre 30 000 et 40 000 personnes entreprennent l’ascension du sommet de l’Afrique chaque année. Désormais ils vont pouvoir le faire en envoyant des selfies à leur famille ou sur les réseaux sociaux. On peut déplorer que la communication n’attende pas, même à plus de 4000 mètres d’altitude. Les autorités tanzaniennes, quant à elles, affirment que cette connexion servira à améliorer la sécurité sur la montagne et faciliter le contact avec les secours éventuels. Un argument qui s’entend également !

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La saison des cétacés vient de démarrer en Amérique Centrale. Le Costa Rica est l’un des meilleurs spots pour les croiser.

Le saviez-vous ? Au Costa Rica, le territoire marin est plus vaste que la zone terrestre. Pas étonnant puisque le pays a deux littoraux : d’un les Caraïbes, de l’autre le Pacifique. Sur cette côte Pacifique, les baleines (et les dauphins) en pleine migration sont de retour depuis la fin du mois d’août, jusqu’à fin octobre. Près de 34 espèces ont été signalées dans les eaux territoriales costariciennes. Les meilleurs spots d’observation sont le Parc national Marino Ballena, le Parc national de Corcovado et la baie de Drake. Ils se situent parfaitement sur le couloir de migration de ces animaux marins qui parcourent plus de 18 000 kilomètres, le plus grand voyage migratoire jamais enregistré pour un mammifère. La baleine à bosse est la plus facile à observer car plus sociable envers les bateaux qui se baladent dans le coin. Bonne chance par contre pour tomber sur une fausse orque ou sur une baleine pilote, deux espèces plus difficiles à repérer !

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La Fondation EDF expose des artistes qui font réfléchir sur l’avenir du tourisme.

Faut-il voyager pour être heureux ? C’est la question que pose l'expo présentée en ce moment dans les murs de la Fondation EDF, à Paris. 32 artistes contemporains y montrent des œuvres intrigantes qui font réfléchir. Une valise orange en forme de boîte noire d’avion, un tapis de bagages d’aéroport qui tourne sur lui-même, des cartes postales représentant les banlieues françaises... Toutes ces œuvres secouent, questionnent sur l’essence du tourisme, et le rapport qu’entretient le voyage avec l’environnement. A voir jusqu’en janvier 2023, dans le 7ème arrondissement.

La grande compagnie italienne vient de mener ses premiers tests de biocarburants, histoire de se décarboner.

Une croisière, ça pollue. Les compagnies en sont conscientes et mettent de gros moyens pour tenter de réduire leur impact. Cet été Costa Croisières a réalisé des tests de biocarburants sur AIDAprima, l’un de ses plus gros navires. Un mélange d’huiles de cuisson usagées et de gazole marin a permis la propulsion du bateau lors de tests pendant une escale à Rotterdam. Le but est d’abord de prouver qu’une transition écologique est possible, même sur les navires déjà en service. A côté de ça, Costa travaille aussi sur l’installation d’une première pile à combustible sur un autre de ses bateaux, et sur la mise en route d’un grand système de stockage de batteries. Les idées fusent, et les tests avancent !

Cette ville du comté de Los Angeles veut devenir un exemple de progrès et d’avant-garde écologique.

En plein coeur de L.A, la ville de West Hollywood prend de l’avance. Elle se dit même déjà la plus verte de Californie. Un réseau de transports a été développé pour éviter que l’on ait à emprunter une voiture. On s’y promène donc à pied, à vélo grâce à un nouveau programme de partage en ligne baptisé WeHo Pedals, ou en bus grâce à une navette qui parcourt gratuitement tout le Santa Monica boulevard les soirs et les week-ends. La ville est plantée de plusieurs grands parcs urbains, et s’étale au pied de collines où l’on peut randonner. Mais la force de WeHo comme on l’appelle, c’est aussi ses hôtels aux démarches vertueuses. Le dernier est le West Hollywood Edition. Ouvert depuis quelques semaines, il est déjà célèbre pour son resto ultra végétalisé, et dont la carte est principalement végétarienne. Une forêt dense en plein coeur de la ville, où l’on mange green et local. Le pied!

La low-cost irlandaise annonce que les prix minuscules qui ont fait sa réputation n’existeront plus.

C’est la fin d’une aberration. Le PDG de Ryanair a annoncé que son entreprise va désormais supprimer ses vols les moins chers du fait de l’augmentation du prix du kérosène. La compagnie s’était fait connaître dans les années 2000 grâce à ses prix d’appel un peu dingues. Fini donc les vols intra-européens à 0,99€ ou 9,99€. Michael O’Leary paraît avoir rallumé la lumière à tous ses étages. L’iconoclaste PDG pense que « les gens continueront de prendre l’avion fréquemment » et de faire appel aux low-cost, mais feront davantage attention aux tarifs et souhaiteront payer le prix juste ; une théorie que défend Jean-Pierre Nadir, fondateur de FairMoove, depuis longtemps !

Pour en savoir plus

L’ancien Royaume de Siam fait évoluer son offre d’entrée sur le territoire.

La Thaïlande est ouverte. Il n’y a plus aucunes restrictions dans le pays. Jusqu’à présent, un régime d’exemption de visa touristique permettait aux voyageurs de 56 pays dont la France de rester 30 jours sans visa. Cette durée pourrait être passée à 45 jours durant tout l’automne qui arrive. Un visa d’une durée de 10 ans devrait être aussi mis en place en septembre pour les télétravailleurs étrangers qui veulent s’installer sur le territoire. L’objectif de ces nouvelles mesures est de booster la relance touristique et économique du pays. D’ailleurs une taxe d’entrée de 8€ est envisagée à chaque arrivée pour soutenir le secteur touristique sinistré pendant les deux ans de pandémie. 

Partir en Thaïlande

L’île de Pâques n’est pas contre le retour des touristes, mais elle souhaite préserver son mode de vie ancestral.

Le tourisme reprend très timidement sur Rapa Nui. A 3500 kilomètres des côtes chiliennes, l’île de Pâques a reçu un premier avion après 28 mois d’isolement total. Les habitants de ce caillou perdu au milieu du Pacifique ne sont pas contre le retour de quelques touristes, mais ne veulent pas revenir au temps où 11 avions atterrissaient par semaine drainant 160 000 visiteurs par an. La préservation du mode de vie insulaire est devenue la nouvelle priorité. Les pascuans ont retrouvé leur lien vers la terre, ont ré-appris à vivre en autarcie grâce à leurs récoltes et veulent maintenir le plus possible ce rythme lent qui les lie à leur île. La réouverture aux voyageurs sera progressive avec deux vols par semaine, mais pour le moment tous les grands hôtels restent encore fermés.

Un appli pour signaler tout harcèlement est testée cet été à Marseille. Si le dispositif fonctionne, il pourrait être étendu.

Le harcèlement, c’est dans la rue, mais aussi parfois au bord de la mer. Cet été, une nouvelle application est testée à Marseille. Safer Plage ne fonctionne que sur la fameuse plage du Prado pour le moment, et permet aux utilisatrices de signaler tout harcèlement qu’elles subissent sur le sable ou dans l’eau. Trois niveaux d’alerte existent : « Je suis gênée », « Je suis harcelée » et « Je suis en danger ». De simples  témoins peuvent aussi utiliser l’appli. Après chaque alerte, des sauveteurs et des policiers peuvent se rendre immédiatement sur place grâce à la géolocalisation précise. L’an prochain, la ville de Marseille veut étendre le dispositif à toutes les plages de la ville, et l’idée pourrait même être reprise ailleurs.

Le label « tourisme équitable » vient d’être décerné pour la première fois à un office de tourisme. Ça se passe en Bretagne.

C’est une première. L’association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) vient d’attribuer son label à un office de tourisme. Il a fallu un an de travail à l’Office de Guingamp – Baie de Paimpol pour travailler sa transition écologique et étoffer son offre touristique. « Nous sommes un territoire modeste, nos revenus sont en dessous de la moyenne nationale. Nous recherchons un tourisme qui plaît à nos habitants, qui soit écologique et surtout accessible aux personnes handicapées et les plus fragiles » a expliqué Vincent le Meaux, président de la communauté d’agglo. Une démarche qui correspond parfaitement aux critères de l’association qui remet ce label depuis 2014. Elle accompagne les structures dans leur transition vers un tourisme plus responsable, et à dimension sociale plus importante. 

L’archipel du bout du monde vise les touristes à gros budget au détriment des routards. Du snobisme à son paroxysme.

Il était temps ! Après plus de deux ans de fermeture, la Nouvelle-Zélande a rouvert ses frontières aux américains en mai, et aux voyageurs du monde entier le 1er août. Sauf qu'apparemment, tout le monde n’est pas le bienvenu. Le ministre du tourisme a déclaré explicitement vouloir privilégier les touristes à gros budgets dits « de haute qualité » selon lui. Les portes sont aussi ouvertes pour les routards mais Stuart Nash a expliqué ne pas vouloir des « personnes qui expliquent sur Facebook comment elles peuvent voyager à travers le pays avec 10$ par jour en se nourrissant de noodles ». Depuis quand des touristes fortunés qui se déplacent en hélico et finissent leurs journées dans des restaurants étoilés sont-ils de « plus haute qualité » que les autres ? Snobisme ? Injustice ? Bêtise.

Chaque 9 août est dédié aux populations autochtones par l’ONU. Cette année les femmes sont à l’honneur.

Voilà bientôt 30 ans que l’ONU a déclaré le 9 août Journée internationale des populations autochtones. Cette journée vise à mettre en lumière près de 350 millions de personnes sur terre qui luttent pour la reconnaissance de leur existence. Touaregs du Sahara, Inuits du Canada ou Pygmées d’Afrique… tous réclament à leurs états d’être reconnus comme entités propres. Mardi prochain, cette 28ème journée en leur honneur sera axée sur les femmes, leur rôle dans la préservation et la transmission du savoir. Un dialogue en ligne aura lieu de 9h à 11h (heure de New York) pour un échange mondial sur ces problématiques ethniques encore loin d’être résolues en 2022. 

L’île des Baléares était déjà championne en matière de transition écologique. Elle mise maintenant sur le cinéma pour verdir son image. 

Drôle d’idée. La plus grande île des Baléares avait déjà bien entamé son virage écolo. Elle vient d’investir plus de 2 millions d’euros pour attirer des tournages de films...durables. En gros, le Green Film Shooting Plan vise à ce que tous les tournages qui ont lieu à Majorque soient plus responsables et participent davantage à l’économie circulaire de l’île. Sur les tournages, les sociétés de production pourront utiliser de l’énergie électrique issue de sources renouvelables, des véhicules électriques pour se déplacer sur les plateaux, et seront encouragées à recruter des techniciens locaux. Une manière comme une autre de faire vivre l’île tout l’année, dans le respect de l’environnement. 

Une nouvelle appli permet de parcourir la Côte d’Azur loin des sentiers battus, et mise sur le tourisme durable.

« Oh my Côte d’Azur ! » C’est le nom de la nouvelle appli qui vous fait voir le littoral méditerranéen autrement. La chambre de commerce de Nice et la communauté d'agglo de Cannes sont à l’origine de cette technologie dispo sur IOS ou Android. Une fois dans l’appli vous choisissez l’air, la terre ou la mer et partez à la découverte des spots les moins connus de la région. Seuls des professionnels locaux engagés pour l’environnement sont mis en valeur, et tous les établissements référencés sont certifiés « Qualité tourisme », « Maître restaurateur » ou « bistrot de pays ». De quoi découvrir une Côte d’Azur bien plus authentique que l’image qu’on en a.

La mairie s’élève contre les navires les plus polluants et lance une pétition.

C’est l’un des plus grands ports de Méditerranée. Marseille suffoque à cause des bateaux les plus sales qui croisent au large ou qui s’amarrent au port. La mairie a décidé de réagir pour dénoncer cette pollution incessante. Elle lance une pétition en ligne qui a déjà recueilli presque 30 000 signatures. Elle demande des « normes strictes et ambitieuses » pour protéger la santé des marseillais, sans jamais nommer les paquebots de croisière qui sont pourtant clairement dans le viseur. La première mesure envisagée est d’interdire les escales aux navires les plus polluants durant les pics de pollution. Affaire à suivre.

La région Bourgogne-Franche-Comté concocte un guide en ligne pour accompagner l’engagement durable de ses visiteurs.

Connaissez-vous les gestes durables qui font la différence ? Savez-vous quels sites naturels sont protégés ? Quelles sont les activités sans émission de CO2 autour de vous ? Les réponses à ces questions sont toutes dans le nouveau guide mis en ligne par Bourgogne-Franche-Comté Tourisme. Plus qu’un guide, c’est une plateforme de formation, dédiée au tourisme durable. Elle est gratuite, accessible à tous, et se divise en deux volumes : initiation et approfondissement. De quoi maîtriser votre impact sur la région, et vivre des vacances hyper durables dans les vignobles bourguignons ou dans les collines franc-comtoises. 

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature vient d’actualiser sa liste rouge des espèces menacées. On y trouve des bonnes, et des mauvaises nouvelles.

Le monarque est en danger ! Ce papillon migrateur d’Amérique du nord vient d’être ajouté à la liste rouge de l’UICN. Sa population a baissé de 22 à 72 % durant la dernière décennie. L’urbanisation galopante, la déforestation et les herbicides sont en cause. Les esturgeons aussi se raréfient à cause des barrages et du braconnage. En revanche, la population de tigres sauvages augmente. Il y en aurait entre 3726 et 5578 sur notre planète, soit une hausse de 40 % par rapport au dernier comptage qui datait de 2015. L’animal reste menacé par l’agriculture et le braconnage mais l’espoir existe et les efforts de conservation de l’espèce se poursuivent.

Cet été, tous les enfants en vacances dans les clubs de la marque peuvent s’engager pour l’environnement et aider des associations.

L’an dernier c’était un test. En 2022 le Green Challenge prend son envol. Ce programme d’animations pour enfants permet aux petits voyageurs de s’impliquer dans la vie locale et avoir un impact positif sur l’environnement. Concrètement, lors des animations dans les Kappa Clubs (nettoyage des plages, observation de nids, des goûters solidaires) des Kap’Pépites sont décernées à chaque enfant pour chaque bonne action. Elles permettent ensuite de récolter des dons (10€ par enfant à la fin d’un séjour), redistribués à des associations locales que l’enfant peut choisir. 2500€ ont été accordés à deux associations en 2021 lors de la phase de test. Cet été, le programme est étendu à une quarantaine de clubs du groupe et devrait largement augmenter la somme récoltée !

Des scientifiques émettent une proposition originale pour nommer les canicules qui se succèdent en France. Voyez laquelle…

Comme les tempêtes et les cyclones ! Les canicules pour l’instant anonymes pourraient bien désormais avoir leur nom. Plusieurs scientifiques ont émis l’idée de baptiser les canicules du nom des plus gros pollueurs. Total, Exxon ou Gazprom pourraient donc avoir leur nom accolé aux plus gros épisodes de chaleur que connaît notre pays. L’idée est à la fois drôle et intéressante. Le but est évidemment de faire le lien avec le changement climatique causé par l’activité humaine. L’idée est à développer, des modalités sont à fixer, mais certaines voix sur les réseaux sociaux veulent même que des noms de personnalités soient utilisés comme celui du PDG de Total, Patrick Pouyanné, ou celui du plus gros émetteur de CO2 en France : Bernard Arnault.

L’Office National des Forêts organise un concours tout l’été, ouvert à tous.

Cet été, destination...forêt ! L’ONF organise la deuxième édition de son concours photo. L’an dernier 370 participants avaient proposé un cliché. Cette fois-ci trois catégories sont proposées: « La forêt et vous », « faune forestière » et « un voyage au bout du monde ». Le concours est ouvert à tous les photographes, débutants ou confirmés. Chaque image envoyée par mail à concours.photo@onf.fr doit avoir été prise durant l’été 2022 dans un massif forestier français. A gagner : un pack complet d’accessoires de randonnée, un sac à dos ou encore une paire de chaussure, le tout Lafuma, partenaire de l’événement. Vous avez jusqu’au 4 septembre ! Les lauréats seront annoncés le 23.

L’île de Méditerranée laisse tomber le tourisme de masse et met le cap sur un autre modèle.

Fini la mer et le soleil pur. L’industrie touristique chypriote n’a longtemps misé que sur ces deux facteurs. Désormais, l’île regarde ailleurs. 1,2 milliard d’euros a été octroyé par l’UE pour la relance économique de la partie « grecque ». Sur cette somme, 41 % va être utilisée pour des projets qui soutiennent les objectifs climatiques. Le ministre du tourisme a établi une stratégie simple et judicieuse : ne pas diminuer le nombre de visiteurs, mais mieux les répartir. Adieu les plages bondées et les bars remplis dans les stations balnéaires de Larnaka ou de Paphos. Les visiteurs sont invités à davantage visiter l’ensemble des côtes, mais aussi l’intérieur de l’île et ses montagnes. Une « route des vins » vient d’être créée pour justement ramener des flux vers les campagnes, et un label « christmas village » a été décerné à une quinzaine de hameaux qu’il est bon de découvrir en hiver, hors des saisons où Chypre est d’habitude envahie. 

Et ça continue ! Le pays nordique est encore une fois élu pays le plus heureux du monde. Mais la position de la France progresse !

Les classements se suivent et se ressemblent. En 2022 la Finlande a de nouveau été élue pays le plus heureux du monde, pour la cinquième année consécutive. Le World Happiness Report dévoilé il y a quelques semaines a classé 156 pays du monde selon le niveau d’épanouissement de leurs habitants. Le classement est basé sur des sondages auprès des habitants eux-mêmes. Le podium de cette année est complété par le Danemark et l’Islande, alors que le Liban et l’Afghanistan ferment la marche. Quid de la France ? Nous hexagonaux, consommateurs d’anti-dépresseurs et éternels râleurs, figurons à la 20ème place. C’est notre meilleure position depuis l’existence de cette étude lancée en 2012 ! Il y a donc du progrès. Pourvu que ça dure !

Reporters Sans Frontières s’engage pour le respect de l’environnement et de la presse avec son nouvel album photo.

Courez dans les kiosques. RSF a publié son nouvel album photo il y a quelques semaines. Cette fois-ci, il compile « 100 photos d’arbres pour la liberté de la presse » mais s’inscrit aussi dans l’engagement que porte l’ONG française dans le respect de l’environnement. Sebastião Salgado, Robert Doisneau, Steve McCurry ou encore Yann Arthus-Bertrand font partie des photographes qui ont participé au projet. Les photos sont accompagnées de textes inédits et d’articles sur l’actu des médias dans le monde, et du journalisme environnemental. Acheter cet album, c’est aider Reporters Sans Frontières dans son combat !

La célèbre ONG lance un guide de voyage pour promouvoir des vacances vertes

C’est en ligne ! Greenpeace France vient de dévoiler un guide de voyage numérique accompagné d’un site web interactif. Il présente 41 idées de vacances écologiques, en France ou en Europe ; un beau vivier d’idées si vous souhaitez voyager sans avion et laisser peu de traces de votre passage. Le guide propose des week-ends festifs, des séjours sportifs, des sorties nature ou même des semaines de farniente au soleil. On y trouve aussi des conseils et des bons plans pour voyager durable, et toute une liste de sites web et de bouquins qui devraient vous aider à concevoir vos vacances sans impacter  l’environnement.

L’Allemagne et l’Autriche cassent les prix des transports en commun ; les écrabouillent même, pour aider le climat.

9€ ! Cet été, tous les transports en commun allemands (bus, tramways, métros et TER) sont à 9€ seulement par mois ! La mesure était valable en juin, et le reste en juillet et en août. Le gouvernement teuton a instauré ce pass spécial pour les citoyens comme pour les touristes. Le but est d’aider la population face à l’inflation monstre, et surtout d’inciter les gens à utiliser les transports en commun pour moins polluer. L’Autriche quant à elle fait encore mieux. Un « ticket climat » a été instauré il y a quelques mois. Il permet d’utiliser tous les transports en commun du pays, toute l’année, pour 3€ seulement par jour ! A quand une mesure comparable en France ?

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Parmi la horde de festivals qui ont lieu tout l’été, certains ont un peu plus de conscience écologique que les autres. Voici notre sélection !

Ce week-end on file près de Tours, au festival Terres du Son. PNL, Vianney, Martin Solveig ou Eddy de Pretto seront sur scène. En coulisses, l’orga a mis en place un grand tri des déchets, des toilettes sèches, des navettes gratuites pour se déplacer depuis le centre-ville, et même un parcours balisé pour débarquer au festival en vélo. A Charleville-Mézières, le festival Cabaret Vert prendra ses quartiers du 17 au 21 août. L’affiche aligne Orelsan, Stromae, Liam Gallagher ou les Pixies. Mais ce qui nous branche c’est que l’événement contrôle sa conso d’énergie, réussit à préserver la biodiversité du site où il se déploie, et sensibilise le public avec des conférences et des tables rondes. Enfin, du 25 au 28 août, optez pour le festival anglais Shambala. Il n’y a que des artistes inconnus mais toute l’énergie utilisée est renouvelable, et chaque festivalier paye une « caution plastique » de 10€ à récupérer en partant si le camping est tout propre à la fin du week-end !

Direction Quiberon. Là-bas les vagues font désormais partie du patrimoine. L’administration locale veut en faire des monuments à part entière.

C’est une première en France. Une portion de littoral va être classée « réserve de vagues ». Pas à Biarritz, encore moins à Hossegor, mais en Bretagne ! La mairie de St-Pierre-Quiberon a décidé de protéger ses vagues de toute intervention humaine en créant une réserve de 30 hectares en mer. Les « vagues exceptionnelles » de ce secteur sont considérées comme « un patrimoine et une ressource naturelle, sportive, socio-économique et culturelle ». Les voilà sanctuarisées. Les surfeurs morbihannais devraient donc pouvoir glisser encore longtemps sur les déferlantes de leurs côtes. En attendant que d’autres communes du littoral atlantique fassent de même !

Chaque année Tripadvisor dévoile son classement mondial des villes où l’on mange le mieux. On vous détaille le palmarès 2022.

L’Europe a la côte ! Rome arrive en tête du dernier classement Tripadvisor des villes où l’on se régale le plus. Pas étonnant. La cuisine italienne plaît à environ… 100 % des humains, et Rome en est l’étendard. En seconde position vient… Londres. Oui vous avez bien lu. Ne faites pas cette tête. Apparemment, l’armée de restaurants du monde entier relève le niveau de la gastronomie anglaise qui, elle, ne fait rêver personne. On est d’accord. Paris arrive ensuite en troisième position, devant Dubaï, Barcelone, puis Madrid qui suivent. Bref, les capitales européennes trustent le classement, et c’est plutôt chouette. 

La plus petite île des Baléares est un modèle de développement durable. En été des mesures sont prises pour limiter l’impact du tourisme sur ce caillou méditerranéen.

La haute saison est là. Depuis quelques étés, Formentera a du succès. Voisine d’Ibiza, on y fait moins la fête. En revanche, on s’y pose bien deux ou trois jours pour buller sous un soleil qui crame. Du 15 juin au 15 septembre, l’entrée de véhicules qui débarquent par ferry est maintenant limitée. Le but est de maintenir l’harmonie environnementale de l’île. Un réseau de recharges pour voiture électriques 100 % gratuit vient d’être mis en place. Mais encore mieux, baladez-vous à vélo ! L’île est complètement plate. Aucun risque de suer des litres, même en plein mois d’août. Sinon, 32 sentiers ont été balisés pour vous balader à pied et totalisent plus de 100km de marche. Pas mal pour une île de poche !