
Il y a Marbella et Marbella. La première, c’est la Marbella bling-bling, clinquante, solaire – celle de la jet-set venue se dorer la pilule sur la Costa del Sol, des yachts amarrés dans la marina de Puerto Banus, celle des bouteilles de champagne à 1000€, des parties de golf en polo Lacoste, des bikinis sur la plage et des abdos bien huilés. Celle-là fait du bruit. Et puis, au même endroit, bien cachée, il y a la Marbella plus confidentielle. Une destination faite de vieilles pierres, de petites ruelles et de douceur de vivre à l’espagnole. Une Marbella à la riche histoire, à l’atmosphère de petit village, riche des racines andalouses et qui vibre au rythme du flamenco s’échappant de quelques fenêtres, surtout en dehors de la haute-saison, une fois les bikinis dorés partis. Une Marbella ouverte sur son environnement, surtout, qui tend les bras vers la Méditerranée d’un côté, et qui embrasse un arrière-pays rocailleux, vert et préservé – un théâtre d’activités revigorantes, en plein-air. Marbella et Marbella donc, sont faites pour les audacieux, pour les adeptes du grand-écart entre paillettes et randos. Voilà deux villes en une, qui méritent une visite si vous avez envie de lever le voile sur une Andalousie un peu différente que les éternelles Séville, Cordoue ou Grenade.