Ace Hotel New York

Dans toutes les chambres, les matelas délaissent le synthétique et optent pour le latex biodégradable. Le parquet du restaurant de l'Ace Hoyel New York a été récupéré dans un ranch au fin fond de la cambrousse. Et les meubles sont au choix chinés ou recyclés. Bacs de tri et de recyclage des déchets, lutte contre le gaspillage alimentaire, installation de fontaines à eau...sont autant d'actions mises en place pour rendre votre séjour durable. L'utilisation de plastique à usage unique est interdite au sein de l'établissement. Les toilettes et douches sont économes en eau. Les clients ont le choix de refuser le ménage quotidien et de réutiliser leurs draps et serviettes, permettant de réaliser des économies d'eau. Les éclairages sont assurés par des ampoules LED à faible consommation énergétique et on trouve du double-vitrage sur toutes les fenêtres. L'électricité est contrôlée via des détecteurs de mouvement pour en réduire le volume utilisé.

Décidement, le cabinet Roman and Williams fait très fort. Après avoir léché la déco du 11 Howard, les architectes designent cette fois-ci un immeuble du début du siècle, dans un style new-yorkais affirmé. Les fenêtres coulissent de bas en haut, les frigos Smeg dans les chambre vous donnent la senstation d'être chez un pote et les espaces communs sont squattés par une faune ultra-locale. On vient au Ace pour traînasser sur son ordi, se shooter à la caféine et bosser dans un canapé rétro, de quoi avoir un aperçu à 360 degrés de la vie sur place. Et puis l'hôtel imagine un lieu de vie plus contemporain qui fuit les standards de l'hôtellerie classique. La culture et les évènements locaux y ont toute leur place et les œuvres d'artistes s'affichent un peu partout. Des évènements récurrents ont lieu sur place (concerts, expos temporaires, masterclasses...).

Vous êtes en plein NoMad, un quartier qui évolue plus vite qu'il ne faut à TimeOut pour dénicher de nouvelles adresses ! Avant de vous ruer sur les hot-spots du moment, profitez des indémodables à deux pas : les bancs de Madison Square Garden, les prises de vues biseautées du Flatiron et l'ascension au 86ème étage de l'Empire State Building.

Les chambres privilégient une élégance simple, avec un mobilier vintage et un éclairage qui se tamise au fur et à mesure de la journée. Les détails sont aussi cool que le reste de l'hôtel : boxes en acier suspendues pour stocker ses vêtements, guitare à dispo et oeuvres d'art originales à la tête des lits.

Une fois de plus, l'ambiance est à la cool, les serveurs sont tatoués et en tee-shirt, le bar se la joue saloon et les fissures des plafonds sont d'origines. La carte des vins fait sept pages et les banquettes sont aussi confortables que capitonnées. C'est sous une lumière très tamisée en soirée que se déguste des betteraves fermentées et le fameux burger à l'agneau et à la feta de la chef étoilée April Bloomfield.

La réception est ouverte 24 heures sur 24 et son personnel d'accueil est aussi efficace que la connexion wifi. Vous pouvez retirer du cash dans le ATM de l'hôtel, bien pratique pour ne pas galérer à la dernière minute. Par contre, évitez le room-service : très cher et très lent...

Quoi faire une fois sur place ? Se marrer en découvrant sa tête après avoir testé le photobooth rétro du lobby, tenter de shazamer les sets du DJ en fin de journée, profiter des expos d'art temporaires et se tailler la barbe comme les hipsters au barber shop. Et si vous n'êtes pas trop crevé après avoir courru dans toute la ville, il y a une chouette salle de sport.