Sofitel Bali Nusa Dua Beach Resort

Saurez-vous y voir un peu plus que deux immeubles aux balcons alignés ? Oui ! Dès que vous aurez repéré de leurs moucharabiehs de bois : une rêverie un peu dépaysante, un peu surréaliste, plane au dessus des gazons profilés comme des golfs. L'alignement des portiques, des pylônes et des toits fait comme un mix d'architecture mauresque, inca et de palais égyptien. S'y ajoute ce must : le plafond du grand hall, compliqué comme une horloge ouverte, avec des charpentes circulaires qui tamisent la lumière du dehors. Entre nos deux bâtiments, comme sortie d'un temple de SF, une avenue vient buter sur l'horizon. Chaque soir, elle s'illumine de torchères en corolles de lotus, traçant jusqu'à la plage de Nikki Beach une voie quasi royale. Et pour marquer la pause partout, à deux ou entre potes, l'hôtel a multiplié les endroits — ou les prétextes — pour s'asseoir. Ou s'étendre... Les extérieurs, eux, sont presque orientaux, avec de petits kiosques, des parasols végétaux, des cachettes jamais loin de bassins qui partagent leur fraîcheur : un catalogue de p'tits plaisirs ! L'hôtel commence à vous plaire, léché de vaguelettes par ses bassins à mosaïques qui dessinent des arabesques de mangroves. Et l'intérieur ? Les chambres vastes sont d'un chic assez strict, cloisonné par les claustras, les tentures, les stores vénitiens sur fond de marbre et de tissu écru. Avec juste quelques rappels balinais dans les motifs.