Altipik

Ici on reste discret sur la stratégie écolo. En revanche, en bon glamping, Altipik reste proche de la nature et la respecte, à sa manière. Par exemple, aucune source d’électricité dans les hébergements ; on se chauffe (raisonnablement s’il vous plait) au poêle à bois en hiver, on utilise des toilettes sèches communes sans aucun intrant chimique, donc – et puis on économise l’eau, notamment en hiver, puisque le camp ne propose pas de douche à proprement parlé – mais une simple petite bonbonne d’eau chaude. Altipik, sans prétention, respecte bien son environnement.

Situé aux confins de la Haute-Savoie et de la France, Altipik, perché sur les hauteurs de la commune du Mont-Saxonnex, jouit d’un splendide isolement. Seuls voisins ? Les vaches en été, les flocons et les pistes de ski en hiver ! Pratique, l’autoroute passe à 20 minutes d’ici, et la ville de Genève se situe à 40 minutes. Un compromis parfait entre isolement et accessibilité.

Le camp Altipik est construit en forme de… petit camp – il porte bien son nom, hein ? Ce qui veut dire que trois des cinq lodges sont disposés à une quelques mètres les uns des autres, autour d’un espace commun : le feu de camp. Ambiance intimiste, 20 glampeurs max ! Pour plus d’intimité, préférez les lodges couples, plus excentrés. Tous ont une vue de malade sur les Alpes et les sapins… On respire, un-deux-trois, on est bien.

Altipik a deux facettes. L’hiver, c’est neige, ski sur le domaine du Mont-Saxonnex tout proche, chiens de traineaux, luge et tutti quanti. L’été, c’est rando ou balade sous le cagnard avec les ânes. Et toute l’année, les gens trop tendus peuvent se détendre au spa « Le Jarbas Village » situé à une quinzaine de minutes du camp. A l’aise.

Jeremy, le gérant, a construit le camp Altipik avec ses mains et son coeur. Même s’il a du se prendre quelques échardes dans les doigts, puisque tous les meubles sont faits en bois, ça vaut le coup ! Sortis de terre, cinq lodges insolites en forme de tipi ou de d’igloo, trois pour les couples, deux pour les familles. La literie est digne des grands hôtels. On s’éclaire à la bougie car pas d’électricité ni d’eau courante dans les lodges et on se chauffe au poêle à bois. Du pur glamping dans le texte !

Gourmandes, gourmands, ne cherchez plus, Altipik est un paradis. Pourquoi ? Parce qu’on y mange bien bien bien. Ici, c’est la Yaute (la Haute-Savoie, quoi). Du coup, vous me voyez venir. Oui, c’est charcuterie, fondue, vin de Savoie. Tous les produits sont du terroir, et bien sourcés. Les dîners sont en option, et pour le petit-dej' servi sous la tente, c’est pareil.

Altipik est fort. Le camp propose du WIFI mais pas de douche du 15 octobre au 15 avril ! C’est ça, le vrai glamping 2.0 ! Blague à part, les glampeurs et glampeuses peuvent quand même profiter d’un peu d’eau chaude en hiver et peuvent recharger leur drone dernière génération sur demande. Sinon, la belle saison venue, un feu de joie illumine la nuit au centre du camp.

Pas d’animations. Vous êtes des grands, avec un potentiel d’imagination sans borne et une créativité sans limite ? Altipik est fait pour vous. Débrouillez-vous dans la nature, le chant des oiseaux et le temps qui passe sera votre seul guide. L’été venu, à la rigueur, il y a moyen de s’encanailler avec des chèvres dans la mini-ferme du le camp.