Accueil - - La Côte de Granit Rose en kayak !
France - Bretagne

La Côte de Granit Rose en kayak !

Vivez une aventure unique dans des paysages fabuleux : Côte de Granit Rose, archipel de Bréhat, des Sept-Îles... Nous vous invitons pour 6 jours de kayak en autonomie totale à la découverte de ces sites naturels où se succèdent longues grèves, criques et îlots rocheux. Votre guide ne manquera pas de vous initier aux techniques de navigation. Vous profiterez au mieux des courants pour gagner les îles et leur myriade d'oiseaux pélagiques et peut-être aurez-vous le plaisir d'installer votre bivouac sous les yeux plein de curiosité d'un phoque...
1
2
3
4
5
6
Rendez-vous à 8h45 à la gare de Paimpol. Transfert en minibus jusqu’au point de départ et présentation de la semaine par votre guide. Après le déjeuner, vous prendrez progressivement contact avec la navigation en kayak de mer le temps d'une superbe balade le long de la Côte de Granit Rose. C'est sans doute le moyen idéal pour découvrir ce site naturel unique vieux de plus de 300millions d'années où les rochers aux formes variées ont été sculptés par les vagues et le vent.
3h30 de kayak.
Ce jour, nous voguerons en direction des Sept-Îles. Formidable réserve naturelle classée, l'archipel présente une diversité écologique et faunistique exceptionnelle. 27 espèces d’oiseaux y cohabitent parmi lesquels : fous de Bassan, macareux et pingouins torda. Nous y découvrirons également le fort et le Phare de l’Île aux Moines. Après avoir longé l'île Rouzic où vivent 17000 couples de fous de Bassan, nous nous laisserons portés par le flot jusqu'à Port-blanc pour y passer la nuit.
6h de kayak.
Navigation au gré des courants et des marées jusqu'à l'embouchure du Jaudy. Au départ de Port-Blanc, nous profiterons de la marée haute pour se glisser entre l'île St-Gildas et l'île du milieu.
2 possibilités se présenteront alors à nous : Profiter du flot ou se laisser piéger par le jusant et attendre ainsi, que le courant nous soit favorable en regardant les pêcheurs céder leur place aux goémoniers. Avant de gagner l'île déserte qui nous accueillera pour la nuit, nous longerons les rochers et gréves de Plougrescant.
4h de kayak.
A nouveau tributaires des horaires de marées, nous attendrons le courant optimal pour glisser entre les hauts-fonds que balise le célèbre phare des Heaux de Bréhat. De l'autre côté du Sillon de Talbert, l'archipel de Bréhat nous accueillera dans toute sa splendeur. Après avoir explorer l'ouest de l'archipel, nous rejoindrons un îlot pour y bivouaquer.
5h de kayak.
Le nord de l'île de Bréhat nous offre un paysage désertique surplombé par le magnifique phare du Paon. Après s'être faufilés dans ce dédale de rochers en granit, nous débarquerons à l'est de l'île pour la parcourir à pied. En longeant les superbes jardins qui ont donné à Bréhat son surnom d"île aux fleurs", nous gagnerons le bourg. En chemin, nous nous arrêterons à la chapelle Saint-Michel dont le promontoire offre un point de vue unique sur l'ensemble de l'archipel.
3h de kayak.
D'îlot en îlot, Séhéres, Lavrec puis Logodec, nous finirons d'explorer l'est de l'archipel. Nous déjeunerons sur l'île Raguénès avant de conclure notre randonnée à Paimpol ou à Lézardrieux. Dispersion vers 16h.
3h30 de kayak.
Niveau physique et preparation
On sera combien
Suivez le guide
On se deplace comment sur place
NB
Pourboires
Petit equipement personnel
Us et coutumes
On dort ou
Niveau physique et preparation
NIVEAU
Niveau dynamique +. Nous ferons en moyenne 4 à 5 heures de kayak par jour, entrecoupées de balades à pied nous permettant de découvrir les richesses culturelles et naturelles des îles.

Il est impératif d’être à l’aise dans l’eau et il est nécessaire d’être en bonne condition physique : si ce n’est déjà une expérience du kayak, au minimum une activité physique régulière.
N’hésitez-pas à nous contacter pour toutes questions complémentaires.
On sera combien
De 4 à 8 personnes.
Suivez le guide
Guide local breveté d'état de kayak de mer.
On se deplace comment sur place
Transfert en minibus le jour 1 pour rejoindre le point de départ de notre expédition. Durant le reste du séjour, transfert des bagages par kayak.
NB
Les durées de navigation approximatives tiennent comptent du découpage de la côte : on passe plus de temps le long d'une côte rocheuse à entrer dans toutes les criques qu' à longer une plage de sable. Par ailleurs les étapes les plus courtes seront allongées par des temps d'apprentissages ou des balades pédestres. Les distances parcourues sont adaptées pour laisser la place à la découverte et à l'apprentissage technique.

IMPORTANT ITINERAIRE ET METEO
L'activité sera soumise aux conditions météorologiques : houle et vent. Pour des raisons de sécurité évidentes, le guide local sera libre de modifier le programme et ce sans préavis.
Pourboires
Nous vous recommandons un montant entre 10 et 20€ par participant. Ce sont des règles de savoir-vivre évidentes mais il ne nous paraît pas inutile de vous les rappeler. Toutefois, il est important de considérer que le pourboire, demeurant facultatif (n’étant pas une partie du salaire), doit être accordé en fonction de votre niveau de satisfaction du travail et des petites attentions de l'équipe locale.
Petit equipement personnel
. Lunettes de soleil [préciser le cas échéant]
. Gourde isotherme (1 L min.)
. Lampe de poche et/ou lampe frontale (étanche le cas échéant)
. Crème solaire haute protection
. Briquet pour brûler vos détritus (à mettre dans le bagage en soute)
. Couteau pliant (à mettre dans le bagage en soute)
. Nécessaire de toilette (produits biodégradables de préférence)
. Papier de toilette (biodégradable si possible)
. Serviette de toilette à séchage rapide
. Protections auditives anti-bruit
. Chapeau ou casquette couvrante sur le cou
. Adaptateur de prise électrique
Us et coutumes
Coiffes et costumes

Coiffes et costumes d'autrefois constituent le signe de reconnaissance sociologique de la Bretagne. Ne remontant qu'au XVIe siècle, les origines du costume breton sont relativement récentes. En supprimant les lois somptuaires, la Révolution française adopta le style « sans-culotte », une marque vestimentaire synonyme de république. Mais dans les campagnes bretonnes, alors que les seigneurs banalisaient de force leurs habits, les paysans fiers de leur liberté gagnée saisirent le droit de s'habiller mieux (reprenant les usages de la noblesse de l'Ancien Régime) pour paraître élégants et afficher une noble fierté.

On recense habituellement 66 modes bretonnes différentes, ce qui signifie 66 costumes et coiffes, qui représentaient des communautés aux personnalités différentes (à l’échelle d’un pays ou d’une paroisse). Chaque coiffe portait un nom particulier. Chacune avait un aspect particulier et une forme originale.

Chaque costume montrait un signe extérieur de richesse, quel que soit le degré de fortune de son propriétaire. ! Pour les hommes, la forme du chapeau breton, le volume du bragou-braz (culotte bouffante), la largeur du velours, la longueur des galons, l'éclat du plastron avaient une grande importance. Pour les femmes, l'élégance de la broderie, les motifs de la dentelle, la finesse des ornementations et des tissus, tout était porteur de sens et preuve de prestance.

On ne sortait son costume des armoires familiales et on ne revêtait la coiffe qu'aux grandes occasions professionnelles ou solennelles : marchés, foires, mariages, deuils, fêtes ou pardons. Le costume et la coiffe révélaient de nombreuses informations identitaires : élément d'appartenance géographique, marque de réussite économique, enseigne sociale, blason de dignité et d'orgueil.

Les modes vestimentaires paysannes bretonnes ont commencé à décliner en 1914, au profit des habits citadins. Seules quelques très vieilles femmes de la région de Plougastel-Daoulas (Finistère) et du pays bigouden (Finistère) les arborent encore. Les cercles celtiques les ressortent à l'occasion des fêtes bretonnes, des pardons et des nombreuses manifestations culturelles qui rythment et animent l'été breton. Vous pourrez alors admirer les coiffes et les costumes. Et si l'image de la Bigoudène est très répandue, c'est que, outre l'aspect spectaculaire de la coiffe, cette mode a perduré dans le pays bigouden plus longtemps qu'ailleurs. En tout cas, ne vous attendez pas à croiser des Bretons en costume à tous les coins de rue, vous aurez plus de chances d'en voir dans les festoù-noz.

De cette vieille tradition vestimentaire bretonne, un seul vêtement (qui n'était pas un habit de fête) est parfois encore porté, même par des jeunes des grandes villes françaises : c'est le kab an aod de Kerlouan (Finistère Nord), plus connu sous le nom de kabig, avec sa grosse toile, sa large capuche et ses boutons effilés en corne de vache !

Musique bretonne

Danse et fest-noz

La grande révolution s'opère dans les années 1960, avec le regain d'intérêt pour la musique et les instruments traditionnels. L'autre phénomène fondamental est l'urbanisation du fest-noz, qui a été synonyme, pour une fois, de promotion et d'enrichissement.

Ce qui frappe la première fois que l'on se rend à un fest-noz, c'est tout d'abord son côté collectif et multigénérationnel. C'est ensuite son caractère gai et vivant. Bien sûr, on ne danse plus à un fest-noz comme il y a 100 ans, les pas et la technique même ont évolué, accompagnant en cela la musique : la danse s'est faite plus sensuelle, plus légère et a su conquérir un nouveau public. Sans perdre une once de son âme, car elle est restée, comme autrefois, une danse collective avant tout : on danse en chaîne, soudés les uns aux autres.

Le fest-noz a été inscrit au Patrimoine mondial immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2012 !

La nouvelle musique pop bretonne

Les créateurs de la nouvelle musique pop bretonne sont nombreux ; depuis la fin des années 1990, ils brillent par leur imagination et leur inventivité.

Depuis les années 2000, quelques nouveaux noms apparaissent dans l'univers musical breton. Ces jeunes auteurs et musiciens enracinés dans la tradition parviennent à renouveler le style musical breton en l'associant à d'autres styles musicaux venus de tous les horizons.

Emblèmes et symboles bretons

Le drapeau breton

Le fameux Gwenn ha du (« blanc et noir »). Créé en 1923 par Morvan Marchal, fondateur et militant du mouvement nationaliste Breizh Atao, il fut déclaré drapeau national breton en 1927 au premier congrès du parti autonomiste breton.
Ses cinq bandes noires représentent les évêchés de haute Bretagne (parlant le français) et ses quatre bandes blanches les évêchés de basse Bretagne (parlant le breton). Le quart gauche est occupé par 11 mouchetures d'hermines. Différentes interprétations accompagnent ce nombre 11 : il rappellerait les 11 ducs ou duchesses qui furent à la tête de la Bretagne ; il pourrait aussi correspondre au nombre de lettres du « slogan » Breizh Dieub (« Bretagne Libre »).
Le nombre de mouchetures d'hermine n'aurait en fait pas de signification, contrairement au nombre d'étoiles du drapeau américain. La tradition veut que l’on porte ce drapeau droit au-dessus de la tête.

Le premier drapeau breton date de la troisième croisade (1189), lorsqu’il fut décidé de distinguer les croisés selon leur nationalité. Les Bretons se battaient sous une bannière ornée d’une croix noire sur fond blanc.
Au XIIIe siècle, apparut le drapeau ducal blanc entièrement « tapissé » d’hermines noires. Plus tard, croix et hermines furent mêlées sur les bannières.
À la fin du XIXe siècle, le drapeau à hermines sur fond blanc refit surface en même temps qu’un certain renouveau identitaire breton. Pour plusieurs raisons, notamment son aspect un peu moyenâgeux et sa ressemblance avec le drapeau royaliste français (fleurs de lys sur fond blanc), il ne convenait pas aux militants, en majorité républicains.
Le Gwenn ha du de Morvan Marchal allait rallier la majorité des suffrages, représentant bien la géographie bretonne (avec la symbolique des bandes), conservant les couleurs de base de la Bretagne et l’incontournable hermine.

Le triskèle (ou le triskell)

Outre le drapeau, c'est, avec l'hermine, le symbole le plus répandu en Bretagne. Sorte de croix formée de trois branches en spirales réunies par un triangle auquel elles donnent un sens giratoire. Ces branches représenteraient les trois éléments : l'eau, le feu et la terre.
D'abord utilisé comme motif décoratif par les Celtes, le triskèle fut repris à partir de la fin du Moyen Âge dans l'art religieux et l'ornement du mobilier rustique. Au cours du XXe siècle, le triskèle a souvent pris une connotation nationale, de nombreux partis politiques et mouvements druidiques le choisissant pour emblème. C'est aussi l'un des motifs favoris des créateurs de bijoux de Bretagne (bagues et pendentifs en particuclier).

L'hermine

L'hermine est devenue emblème de la Bretagne au début du XIIe siècle grâce au mariage d'Alix, héritière du duché de Bretagne, et de Pierre de Dreux, dit « Mauclerc », un duc capétien. En plus de ses armes, Mauclerc portait une hermine pour se distinguer des membres de sa famille. Alix adopta les armes de son mari (et son hermine). Bientôt, les pièces de monnaie furent frappées de l'hermine. On retrouve le symbole de l'hermine sur le drapeau breton.

La croix celtique

Symbole essentiel du christianisme, la croix est, en pays celte, inscrite dans un cercle. On peut l'assimiler au « cercle druidique » (où se tiennent les rites), mais également au symbolisme de la roue, très présent dans la tradition celte. La roue illustre notamment la notion de temps (pour les Bretons, le temps tourne mais ne passe pas).

Langues régionales

Il y a le breton à l'ouest, le gallo à l'est. Aux origines de la Bretagne, on trouve des colonies d'émigrants bretons, venus de l'actuelle Grande-Bretagne au Ve siècle. Comme le gallois et le cornique, le breton est issu du brittonique, lui-même rameau historique du celtique, et du gaulois en place. C'est du Ve au IXe siècle, époque du vieux breton, que datent la majeure partie de la toponymie et les patronymes d'aujourd'hui.

En même temps, on pouvait aussi s'exprimer en gallo (de la racine gall - « étranger » - et, par extension, « français » en breton) qui, comme le francien, le picard ou le normand, est une langue romane dérivant du latin populaire, un riche rameau de l'ancien parler d'oïl qui a supplanté de gaulois.
Depuis la IIIe République, qui imposa le français, le breton et le gallo reculent simultanément en effectifs et en aires d'influence.

Il existe un breton standard utilisé dans l’enseignement, de la maternelle à l’université, sur l’ensemble de la Bretagne. Le nombre d’enfants scolarisés bénéficiant d’un enseignement bilingue (breton-français), toutes filières confondues (Diwan, public, catholique) ne cesse d’augmenter. Et les écoles Diwan sont désormais intégrées à l’éducation nationale. Malgré tout, il existe des journaux et des chansons de rock en breton.
Par ailleurs, déjà plus de 580 acteurs socio-économiques de 56 collectivités locales se sont engagés à développer la langue bretonne au quotidien et la signalisation routière bilingue a été accueillie favorablement.

La langue bretonne a un accent très marqué, le plus souvent sur l’avant-dernière syllabe des mots. Une des particularités de la langue, déroutante au début d’un apprentissage, ce sont les mutations des consonnes.

Pardons

Aucune terre d'Europe ne possède une telle architecture religieuse. On édifia des églises dont les clochers étaient de vrais morceaux de bravoure, on sculpta des calvaires et des croix comme autant de prières. Entre religion et croyances populaires, les pardons sont nés naturellement.
Leur but : rendre hommage annuellement et collectivement au saint local, véritable intercesseur entre les hommes et le Ciel. Chaque paroisse a le sanctuaire de son éponyme, parfois plusieurs, disséminés dans la campagne, au hasard des chapelles. Aussi les pardons sont-ils nombreux et variés. Certains ont gardé un ton franchement religieux, d'autres beaucoup moins.

Les pardons ont tous connu un regain d'affluence au cours de ces dernières années.
On dort ou
Les nuits sont prévues en bivouac sous tente ou à la belle étoile si la météo le permet.
Une nuitée au minimum se fera en camping.
Il vous faudra prévoir un duvet (volume modéré) et un tapis de sol idéalement auto-gonflant.

NB: les conditions de bivouac peuvent être influencées par la météo en Bretagne. Il est important de savoir gérer l’inconfort.
Le prix comprend
~ L'accompagnement par un guide kayak.
~ Le matériel de camping (tente, vaisselle et matériel de cuisine)
~ Les petits déjeuners, déjeuners et dîners (à l'exception de ceux indiqués comme libres dans le programme)
~ Le matériel de kayak professionnel
~ Et en bonus chez Nomade Aventure, pas de frais de dossier !
~ L'absorption à 100 % des émissions de CO2 générées par votre voyage (vols éventuels, transport et hébergement sur place)
Le prix ne comprend pas
~ Le trajet aller-retour jusqu'au point de rendez-vous
~ Les boissons et pourboires éventuels
~ Les assurances facultatives.